Centre d’aviation maritime de Saint-Raphaël – 15 octobre 1912
Centre principal d’aviation maritime de Fréjus – 10 juillet 1914
Centre-école d’aviation maritime de Fréjus-Saint-Raphaël – 1er janvier 1919
Centre d’aviation maritime de Saint-Raphaël – 2 mars 1923
Centre d'expériences de Saint-Raphaë – 1928
Centre-école d’aviation maritime de Saint-Raphaël – 31 juillet 1931
Base d’aviation maritime de Saint-Raphaël – 22 avril 1932
Base d’aviation maritime de Fréjus-Saint-Raphaël – 8 décembre 1933
Base d'aéronautique navale et centre d'expériences de Fréjus-Saint-Raphaël – 6 avril 1937
Base d’aéronautique navale de Saint-Raphaël et Centre d’expérimentations pratiques de l’Aéronautique navale – 28 octobre 1977
1910 - 1918 :
Origines et première Guerre Mondiale
En avril 1910
le VA Boné de Lapeyrère (Ministre de la Marine)
propose de créer un CAM. Un Farman est acheté pour
25 000 FF. En février 1911, le VA Marin-Darbel fait aménager
la Foudre pour pouvoir accueillir des aéronefs. En juin
1911, le CV Daveluy commence à chercher un site ; le 20
octobre 1911 Saint-Raphaël est sélectionné.
Les dimensions de l'aérodrome sont alors de 500 m de largeur
et 1 200 ou 900 m de long environ. Le 9 décembre un budget
de 1 150 000 FF est débloqué :
-400 000 pour
les terrains, la piste, etc
-200 000 pour les locaux,
-250 000 pour les avions.
Le 29 juin 1912, expropriation
ce qui permet de porter la superficie du terrain à 45,
2 hectares (1 150 x 550 m de long). Le 20 mars 1912, création
du service de l'Aéronautique Maritime. Premiers essais
d'un Canard Voisin le 28 mai 1912. Un hydravion Breguet monoplan,
un Nieuport (un deuxième sera acheté le 26 août)
et un biplan Farman sont achetés le 1er mai 1912. Un total
de 7 appareils sont utilisés : Farman, Voisin, Breguet,
Nieuport et Caudron. Le 15 octobre 1912, le LV Hautefeuille devient
le 1er commandant de la base. avril 1913 voit la construction
du hangar No1 s'achever. Cinq Nieuport sont commandés en
mai 1913. Le 23 septembre 1913, Roland Garros décolle de
Fréjus avec son monoplan Morane-Saulnier type H pour rallier
Bizerte après un vol de 7 h 38 min ; effectuant ainsi la
première traversée de la mer Méditerranée.
En novembre 1918,
l'Aéronautique Navale Française représente
1 260 appareils dont 800 en ligne, 8 000 hommes dont 700 pilotes
(550 en action) et 36 CAM. Au niveau de l'Aérostation maritime
il y avait 37 dirigeables, 200 ballons captifs, 4 800 hommes dont
144 pilotes et 239 observateurs aérostatiers. L'hangar
No2 est en chantier dès 1914 et terminé en 1915.
En 1915, l'électricité sous 10 000 V en 25 périodes
(Hz) est installée. En 1918, l'hangar No3, une cuisine
équipage et un pavillon officiers sont construits. En juin
1917, installation d'un slip à roulettes et d'une grue
de 10 t. Puis en 1918 construction d'un 2e slip en bois et un
2e à roulettes. Le 29 juillet 1914, 2 escadrilles sont
formées pour surveiller l'Italie:
-4 puis 8 Nieuport basés
à Nice commandés par le LV l'Escaille.
-escadrille réduite
avec 4 avions basés à Bonifacio, commandée
par le LV de Laborde.
Le 12 août 1916, un sous-marin est repéré
d'où la mise en place d'un canon de 140 mm. En 1917, mise
en place d'une escadrille de combat à Saint-Raphaël
équipée de 5 FBA puis de 6 Donnet-Denhaut.
Création
des Patrouilles Aériennes de Provence le 4 juin 1917. Le
CAM est crée le 24 février 1918 donc l'escadrille
d'entraînement est dissoute. Le 8 septembre 1916, l'Aéronavale
est réorganisée - le C.E.P.A. est crée. Les
principaux essais de cette période sont:
-Le Nieuport à moteur Clerget
de 80 ou 100 ch puis en 1915 le FBA à moteur Gnome de 100
ch.
-Le Donnet-Denhaut à
moteur AM de 150 ch.
-En octobre 1915, essais
du glisseur construit par Fabre (pas d'ailes, mais un flotteur
et des hélices) ; ils seront stoppés plus tard car
non-concluants.
-Des flotteurs sont adaptés
au bimoteur Caudron en septembre 1916.
-Fin 1916, l'hydravion Tellier
à moteur Hispano de 200 ch.
-En 1916 le FBA est amélioré
avec un moteur Hispano ou Lorraine de 150 ch.
-1er janvier 1918, les hydravion
Georges Levy, Tellier 350 ch, Donnet-Denhaut et Halbronn sont
évalués.
Au niveau de l'armement, plusieurs
procédés et concepts sont testés :
-janvier 1917, trajectoire des bombes
d'exercices avec des bombes type H.
-avril 1917, mise au point
des lance-bombes Corpert.
-juin 1917, essais de viseurs
et de périscopes de direction.
En mai 1918, le LV l'Escaille
va en Grande-Bretagne pour y étudier le concept des décollages
depuis le pont de navires de guerre. Suite à ces observations,
le cuirassé Paris reçoit deux plates formes
de 20 m sur les tourelles avant et arrière. Ces essais
sont dirigés par le fameux LV Teste du 12 au 16 octobre
1918 avec l'aide des pilotes suivants Vétillard, Hurel
et Faye volant sur Hanriot.
En septembre 1914, le centre
ne comptait que 17 pilotes dont 7 officiers, 2 officiers-observateurs,
2 ingénieurs aéronautiques et 42 officiers mariniers.
En juin 1917, un annexe de Fréjus est crée à
Hourtin. En juillet 1917, le parc aérien du CAM se compose
de 24 FBA, 18 DD, 8 Tellier et 4 Caudron G4.
1919 -
1939 : Entre deux guerres - début du second conflit mondial
Tous les
meilleurs appareils de la Marine Française sont regroupés
au CAM. Au 1er janvier 1919, 179 hydravions sont utilisés.
Le CAM regroupe :
-AC1 sur Hanriot HD2-C1,
-AR2 sur Salmon 2A2 à
moteur de 260 ch et Hanriot HD3-C2.
Des essais de décollages
courts sont effectués depuis le pont du Bapaume avec des Hanriot et des Nieuport. Le 20 octobre
1920, le 1er appontage est effectué par Teste avec son
Hanriot sur le cuirassé Béarn. La 3ème
escadrille est constituée de la T10 crée le 1er
juin 1924 ; qui sera par la suite (1er mars 1925) rebaptisée
7B1. Cette escadrille est équipée alors de Farman
F-65 Goliath. L'aviation d'escadre (AC1, AR2 et 7B1) est transférée
à Hyères en mai 1925 sauf la 7B1 qui va à
Berre en janvier 1927. Extension de 14,8 hectares du centre.
Une grue Derrick
de 10 t est mise en place en 1919 et une deuxième de 11
t fabriquée par Foucannier est installée en 1920.
Les hangars Bessonneau 50 et 51 sont disponibles en 1927 ; le
No 9 est lui en service en 1923. 1930 voit le goudronnage et la
mise en place d'une grue titant de 15 t. En 1928 les avions suivants
sont utilisés :
-Farman 65, 150 et 168 Goliath,
-CAMS-37,
-Besson 35,
-Breguet XIV,
-Morane-Saulnier 130,
-Gourdou-Leseurre L3 et ET.
La BN301 est crée
le 1er mars 1923, commandée par le LV Montrelay. D'autres
formations comme l'escadrille 5B1 et l'École de pilotage
sur Hydravions y sont basées. Pendant
les années 30 de nombreux hydravions sont testés
et évalués.
1940
- 1945 : la Seconde Guerre Mondiale
En septembre 1940
la base commandée par le CF Sala est fermée. Après
une réouverture en septembre 1941 ; elle est de nouveau
fermée en novembre 1942.
Différents appareils sont testés au cours de cette
période :
-LeO H-257 bis et 259,
-Breguet-521
Bizerte,
-Laté-298,
-Romano 82,
-Caudron-635 Simou,
-Gourdou-Leseurre 432 et 820,
-Levasseur PL-107 et 108,
-Potez-25 et 567,
-Hanriot-185,
-Loire-130,
-Loire-Nieuport 40,
-Bloch-210,
-Vought 156F.
Début 1940, les essais du LN-10, du Farman NC-410 et Bloch-480
sont conduits. Le 15 septembre la base est mise en gardiennage.
Une école de chasse est crée en février 1940
; équipée avec des MS-230/ -406, Potez-25/ -26,
Dewoitine 376/ -510 et LN-401. Le 22 et 23 mai 1940, évacuation
vers Hourtin et création de l'escadrille de chasse AC5.
Le réarmement en septembre 1941 comprend :
-L'Ecole de Chasse : Morane-230, NAA-57, Caudron-449
Goëland, Morane-406 et Potez-63.
-Une division hydravion de
cette dernière : CAMS-37 et Laté-298.
-L'Ecole du Personnel Volant
(mitrailleur...) : 5 LeO H-257 bis.
Début 1942, 34 appareils
sont affectés aux écoles. En mai de violentes inondations
ravagent le site. Et en novembre 1942 la zone libre est envahie,
la base est de nouveau fermée le 27 novembre. Fin décembre
1942, 20 bombardiers Allemands s'installent. Le 14 septembre 1943,
les Italiens se retirent de Fréjus. Durant le débarquement
Allié de Provence, la base subit de nombreux dommages.
L'Après-Guerre
et le renouveau de "l'Aéro"
Le 1er janvier 1946,
la base est réarmée sous le commandement du CC Hamel.
Le C.E.P.A. est reconstitué le 1er juillet 1946 ; l'aérodrome
du Luc est désormais placé sous son autorité.
Les essais suivants sont conduits :
-Torpilles F5,
-Bombes BT,
-Torpilles planantes L50,
-Autogire FA-8-330,
-Bombes FX-1400 et HS-293,
-1er vol du Bloch 175 en juin 1946.
La Section Essais crée
en décembre 1944 devient escadrille
10.S le 1er juillet 1945 avec le LV Hervé. La 10.S
est l'escadrille de la C.E.P.A., elle est provisoirement basée
à Hyères. Au 30 septembre 1946, 30 avions y sont
affectés :
-5 Junkers-88,
-3 Junkers-188,
-1 Junkers-52,
-2 MS-500,
-2 Nord-1002,
-2 NC-701,
-2 Spitfire,
-3 Wellington.
L'escadrille s'établit sur la base fin décembre
1946 avec 26 appareils mais un détachement est toujours
au Luc avec des Junkers-88,
Ju-188, Bloch-175 et Wellington. Au 31 décembre 1947, 48
études étaient conduites dont 8 pour le Bloch-175
avec 5 Bloch-175 de la 10.S.
Les essais
du MS-474 sont conduits de 1947 à 1948. En janvier 1954,
au Luc deux hangars s'écroulent ; un Lancaster et un MD.312 Flamant
sont endommagés. Les
essais suivants sont effectués :
-Lancaster, avion destiné
à la PATMAR,
-Nord-1400 Noroît,
-Radars, transmissions...etc
L'escadrille
utilise 28 appareils de 11 types en 1949 ; 18 de 10 types en 1951
et 7 types en 1954. En 1954 :
-Bloch-161,
-Lancaster,
-MD.312 Flamant,
-SB2C-5
Helldiver,
-SNJ-4,
-MS.502 Criquet,
-Ju-52,
-Et enfin 2 hélicoptères
S-55 et Hup-2 mis en oeuvre par une Section Hélicoptère de la 10.S
créée en 1954.
La 58.S est transférée de St-Mandrier vers Fréjus le 22 juin 1954 avec ses Bell-47D et Hup-2. La
base du Luc est mise en gardiennage en octobre 1955. La piste
Nord-Sud est rénovée. Des travaux ont lieu d'octobre
1956 à avril 1957 ; la 10.S s'installe provisoirement à
Cuers. Une nouvelle tour de contrôle est opérationnelle
le 15 mai 1958. Elle procède à différents
essais : Sonar DUAV-1, MAD AN/ASQ-8 sur Hup-2,
torpilles Mk-34 sur HSS-1, appontages Hup-2 sur le De Grasse et Bell-47 sur des LST, ravitaillement,
vol stationnaire.
De juin 1955
à mai 1956, un détachement de la 10.S de un puis deux S-55 est mis en place en Algérie. La 20.S est crée à partir de la Section Hélicoptères
de la 10.S le 1er février 1956 ; elle est commandée
par le LV Rigoulot et équipée de 2 Hup-2, un Westland
55 et 2 Sikorsky S-55. En 1956, le C.E.P.A. reçoit 4 HSS-1 pour des essais de sonars, 2 sont équipés avec le
SACM et les 2 autres avec un AN/AQS-4. Des tests de dragage à
Brest ont lieu en mars 1957 avec 2 H-21 de l'ALAT. En 1956, le Br.965 sert de banc volant des équipements
du Br.1050 Alizé à
Istres. En 1957, le pilote automatique SFENA est testé
sur TBM ainsi que les radars ASM DRAA-1A & DRAA-2A et le détecteur
radar ARAR-1.
En 1958, arrivée
des avions de présérie No 01, 02, 03 et 05 ; 600
appontages sont réalisés au 1er semestre 1958. D'autres
essais ont lieu :
-FM-170M : armement et appontages
sur l'Arromanches.
-Hurel-Dubois 31 : arrivée
le 10 octobre 1956.
-MS.760 : essais à Mont-de-marsan
puis détachement au C.E.P.A..
-Armements : roquettes éclairantes,
bombes éclairantes Ruggieri, cibles à grande vitesse
DART, cible planante ECA-57, torpilles ASM-241 et missile Malafon.
-Équipements
électroniques : radar de tir AN/APQ-41 sur Aquilon, bouées
acoustiques DSTA-2 et DSTV-2 et divers équipements de sauvetage.
-Essais de l'Etendard No 02.
En mai 1957, un détachement
de la 10.S est crée à Hyères avec 2 SNCASE
Aquilon. Au 15 juillet 1958 la 10.S opère :
-4 MD.312 Flamant,
-3 TBM-UT,
-2 F4U-7
Corsair,
-2 Br.1050
Alizé,
-2 CM-170M,
-1 Ju-52,
-6 Nord-1002,
-3 MH-1521M Broussard,
-3 Lancaster (à Cuers).
La 20.S :
-5 HSS-1,
-4 Alouette
II.
La 58.S :
-7 Bell-47D,
-4 Hup-2,
-3 S-55,
-4 Alouette
II.
En 1959, le
fameux Nord 2504
No 01 qui servira jusqu'en 1987 est délivré
à la 10.S. Le 2 décembre, la rupture du barrage
de Malpasset entraine la mort de 433 personnes et 45 aéronefs
sont touchés (sur 47 !!!) :
-10.S : 3 Lancaster,
3 MD.312 Flamant, 5 TBM Avenger, 2 F4U-7
Corsair, 8 Nord-1002, 2 Broussard et le Nord 2504 (très légèrement).
-20.S : 6 HSS-1 et 3 Alouette
II.
-58.S : 3 H-19D,
3 Alouette
II et 6 Bell-47.
Les rescapés étant
une Alouette
II et un Bell-47 à flotteurs.
La reconstruction
des infrastructures a lieu entre 1960 et le 16 juin 1962. Essais
du Br.965 en 1954, du CM.170M en 1958-59 et de l'Etendard en 1960.
En 1960, a également lieu les essais à la mer du Clemenceau (Alizé, Fouga, Aquilon). Un détachement
d'Etendard est mis en place à Istres avec le No 02 puis
le 06, 07, un Etendard
IVM et un IVP. En 1964 des simulations d'appontages/ catapultages
ont lieu à Bedford. En janvier 1965, le détachement F-8E Crusader s'établit à Istres.
Les détachements
d'aéronefs
L'Atlantic
Il est mis en place en
avril 1962. En 1963-1965, le système d'armes est mise au
point et les équipages en formation. Le "détam"
est transféré le 1er octobre 1965 à Nîmes-Garons.
Le No 04 sert aux essais du MAD, du lance-bouées d'écoute
sous-marine, des ballonnets photo, du missiles Martel et des équipements
de l'Atlantique 2. En 1970, un détachement Martel s'établit,
il sera dissous le 1er septembre 1975.
SA.321G Super-Frelon
Le détachement
est s'établit en 1965. juillet 1967, le Super-Frelon No
102 est livré à la 20.S ; deux appareils supplémentaires
sont livrés en octobre et novembre. En décembre,
la version ASM fait son apparition. Le même mois l'escadrille
27.S est crée au CEP (Centre d'Essai du Pacifique) ; la
20.S fournit 4 SA-321. En 1970, la 20.S n'a plus que deux appareils.
Alouette III
En 1962, le C.E.P.A. met
au point l'Alouette III 'Pedro'. En 1969 débutent les études
pour les futures corvettes C-67. Le 1er juillet 1973, le détachement
SA-319B (harpon, MAD et Mk-44) est établit ; le premier
appareil est reçu le 18 octobre. Le 1er février
1974, l'Alouette III No 2082 s'écrase ; l'Astazou XIV est
amélioré. Le 9 septembre le détachement Alouette
III-ASM devient la 34.F. En octobre un détachement a lieu
sur la frégate Tourville ; en décembre
la 34.F déménage à Lanvéoc-Poulmic.
En été 1975, des pilotes grecs sont formés
sur Alouette III au sein de laa 20.S.
WG-13 Lynx
En 1971, la décision
est prise de détacher quelques Lynx à Fréjus.
Le 12 juin 1973, le détam est officiellement crée.
Le 2 janvier 1974, les études sur le radar ORB-31 commence.
Du 19 au 22 mars des Lynx Anglais font des essais en mer sur la
FASM Tourville. Les essais armements ont lieu en 1975-76, ainsi
qu'une autre campagne en mer sur la FASM Duguay-Trouin.
En 1977, les prototypes du Lynx No 05-04 embarquent sur la FASM De Grasse.
Jaguar M et Super-Etendard
Le détachement
Jaguar est mis en place le 1er septembre 1968. Le Jaguar M No
05 vol pour la première fois le 14 novembre 1969. Entre
juillet 1970 et octobre 1971 a lieu une campagne d'essai sur le Clemenceau. Après l'abandon du programme, l'unité
est dissoute en février 1973. En avril 1975, le "détam
Sue" s'installe sur la base.
Les autres essais
de la période sont :
-En 1965, le Noviplane N300.
-Le Nord-262.
-Les torpilles L4 et Mk-44.
-Les missiles AS.20, AS-12, Nord-5103,
Matra R-511 et Sidewinder.
-L'Alizé Modernisé.
Au sein de la 10.S, le Nord 2504 est exclusivement utilisé
pour la servitude. En juillet 1963, un Nord-2502C vole avec le
système de navigation de l'Atl-1. Le 15 février
1965, un Alizé s'écrase. En avril 1965, le détam
Aquilon de Hyères est fermé ; par ailleurs le TBM
Avenger est retiré du service. Le 1er août 1973,
la 10.S est dissoute puis remplacé par la SES (Section
d'Expérimentation et de Soutien). Elle possède :
-Nord 2504,
-C-47.
-2 Alizé,
-1 Navajo.
Les MD.312 Flamant sont ferraillés et les MS.733 versés
à la SVS de Lanvéoc.
En janvier 1960
la 20.S possède :
- 4 Alouette II.
- 1 détam HSS-1 sur PA.
En janvier 1962 :
- 7 HSS-1
- 6 Alouette II.
En 1962-65 : essais de dragage,
Mk-44, VSV, détection sous-marine et entraînement
avec le commando-marine Hubert. En 1968, formation de la 27.S
et transformation de la 32.F sur Super-Frelon en 1970.
En 1971 :
- 2 Super-Frelon.
- 3 Alouette II.
- 2 Alouette III.
- 2 HSS-1.
La flottille 33.F revenant
de Lartigue est affectée à la base le 1er août
1962 avec ses HSS-1 jusqu'au 1er juillet 1964, année de
son déménagement vers St-Mandrier. La SIV (Section
Initiation au Vol) est crée en 1975 avec des MS.880 Rallye. Le 28 octobre 1977, le Centre
d'Expérimentations Pratiques de l'Aéronautique Navale
qui remplace la Commission d'Etudes Pratiques de l'Aéronautique
Navale. Au niveau du programme
Lynx ; le prototype No 05-04 est affecté à la 20.S
le 14 avril 1978. Le 15-20 mai des essais sur la FASM Georges
Leygues ont lieu en mer. Le 28 septembre, le 1er Lynx de
série sort des chaînes. En 1978, l'escadrille 20.S
possède pas moins de 5 Lynx qui servent également
à l'entraînement des pilotes de la 31.F. Le 1er août
1978 est crée le Groupement d'Intérêts Lynx
(GIL) ; qui sera par ailleurs dissout le 1er octobre 1979 après
2 000 heures de vol (dont 400 de nuit), 52 pilotes formés
(31.F, 34.F et 35.F). Le 16-17 octobre, le Lynx est testé
à bord de la Jeanne
d'Arc. Puis essais monomoteur sur le PA Foch en juin-juillet 1979. Le 1er juillet 1980, le détachement
est fermé.
Super-Etendard
En 1977, les appareils
de présérie No 01 et 02 sont testés. Les
premiers appontages sur le Foch ont lieu en janvier 1978. Cinq pilotes sont entraînés
et différents essais armements (AN-52, AM-39 et Magic
1) ont lieu en juillet 1978. Le 17 juillet 1980, le détachement
est dissous. De nouveaux équipements tels que l'ARAR-12
et le système de navigation Omega Equinox sont adaptés
pour l'Alizé en 1981.
Le 7 septembre 1981, le détachement Xingu est en place
; le 26 mai 1982 le 1er appareil est délivré. Le
1er janvier 1983, l'unité est dissoute puis devient SIT
à Lann-Bihoué.
Le 15 décembre 1982,
le 1er Nord 262E est délivré à la 56S puis évalué
par le C.E.P.A..
Le détachement Falcon
20H Gardian est en place le 13 septembre 1982 à Istres
; le 14 avril 1983 le 1er exemplaire est livré. Le détam
est dissous en juillet 1984.
Atlantique
2
Le 13 septembre 1982,
installation du dét. à Istres, le 1er septembre
1985 les détam Atl-1 et 2 fusionnent. Le 9 janvier 1986,
l'Atlantique 2 01 (en fait l'Atlantic 1 No 42 modifié)
est assigné au détachement. Le 26 octobre 1989,
le 1er exemplaire est remis à la Marine à Lann-Bihoué.
Le 26 mars 1990, l'unité est transférée à
Lann-Bihoué et dissoute le 1er février 1991.
Super-Etendard
Modernisé
Le détam SEM est
installé le 1er juillet 1991 à Istres, avec le SEM
No 69 transformé en septembre 1992. Des essais sur le Foch ont lieu entre le 26 mars et 6 avril 1993 avec le SEM No 08.
Rafale
M
Le 1er juillet 1991, le détachement s'installe à
Istres. Le 12 décembre 1991, le Rafale M01 vole pour la
première fois. En 1992 et 1993, les campagnes de simulations
appontages/ catapultages ont lieu à Lakehurst aux USA.
En avril 1993, premiers appontages sur le PA Foch.
Le 8 novembre 1993, le Rafale M02 prend l'air. Entre le 24 janvier
et le 3 mai a lieu la 2ème campagne sur le Foch.
Fin juin 1990, deux AS.365F
Dauphin sont évalués. En octobre 1993,
c'est au tour du AS.565SA
Panther.
En septembre
1992, le dét. NH-90 est en place à Fréjus puis il déménage
à Chabeuil le 5 septembre 1994. La
SES redevient 10.S le 1er novembre 1986. Le 31 juillet 1987,
le Nord 2504 est retiré du service.
En 1990 le parc aérien de la 10.S se compose de :
- 1 Nord
262.
- 1 Br.1050
Alizé.
- 2 EMB-121
Xingu.
- 2 PA-31
Navajo.
La 20.S :
- 2 SA.321G
Super-Frelon.
- 2 WG-13
Lynx.
- 2 Alouette
III.
- 2 Alouette
II.
Le 1er février 1991,
la 10.S et la 20.S fusionnent. La décision
de fermer Fréjus est prise en avril 1992 ; elle sera
fermée le 30 juin 1995.
Le C.E.P.A. étant transféré à Hyères,
le CESSAN vers Lanvéoc et la 10.S dissoute le 14 mars 1995. Elle est recréée
à Hyères en septembre 2001 et devient CEPA/10.S.
sources - remerciements :
"L'Aéronautique Navale à Fréjus-Saint-Raphaël" ; CA Jean Corret ; ARDHAN - 1995
"Les commandements de l'Aéronautique Navale" (1912-2000) ; Major Norbert Desgouttes ; ARDHAN - 2001
Marine Nationale.
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