AVION D'ENTRAÎNEMENT MONOMOTEUR
HISTORIQUE Le BT-9 est la version USAAC,
d'un projet financé par la firme North American Aviation, le NA-16.
Le prototype prit l'air pour la première fois en avril 1935, le
NA-16 révéla alors de surprenantes performances, presque
équivalentes aux avions de combat de première ligne de l'époque.
Il fut immédiatement mis en production sous la désignation
BT-9, et l'USAAC (US Army Air Corps) prit en compte le premier appareil
de série en avril 1936. Quelques 226 BT-9 furent délivrés
à l'USAAC sous trois désignations différentes A,
B et C. Etant équipé d'un cockpit biplace en tandem, l'appareil
constituait une excellente plate-forme d'entraînement pour les instructeurs
et les jeunes éléves-pilotes. L'US Navy pour sa part prit
en compte 40 exemplaires désignés NJ-1, équipés
d'un moteur Pratt & Whitney R-1340 Wasp radial de 600 ch (447 kW)
à la place du Wright de 400 ch. Puis la firme North American Aviation
mit en production le BT-14, dont le fuselage était en métal
et équipé d'un moteur Wright R-985 plus puissant de 450
ch (336 kW). Quelques 251 appareils furent construits pour l'USAAC, et
quelques commandes de l'étranger furent passées, comme la
France avec ses 230 NA-57. Quand l'armistice est signé avec l'envahisseur
allemand, à l'issue de la campagne de France en juin 1940, quelques
119 appareils non délivrés sont reversés au Canada
et au Royaume-Uni sous la désignation Yale I.
Le 25 juin, une poignée d'appareils arrivent à
s'échapper vers le sud-est de la France (vers
Hyères
notamment), mais une dizaine n'ont pas cette chance et sont abandonnés
devant l'avance ennemie.
La Section d'Entraînement et Servitudes de Cherbourg (code CB), basée sur l'aérodrome de Cherbourg-Querqueville utilisa les appareils N°112, 114 et un autre non-identifié. La Section de Liaison et d'Entraînement de Chartres utlisa quant à elle, les NA-57 N°121 et 122. La Section d'Entraînement et de Servitudes de Brest (code BR) utilisa le N°127 et un autre non-identifié. Le Section de Servitudes de Marignane opéra sur les N°115, 116, 124 et un autre non-identifié, utilisés pour des missions d'entraînement pour le compte des réservistes.
Aprés l'armistice de juin 1940, un total de 10
appareils seront sabotés, 3 autres seront perdus dans des circonstances
inconnues et un seul sera accidenté. Seulement 18 appareils sont
opérationnels le 25 juin 1940. Deux appareils sont stockés
en Afrique du Nord et opérent après la guerre au sein de
la
51.S
basée à Khouribga jusqu'en 1946-47. Les principales différences
identifiables visuellement, avec son cousin le SNJ sont ses trains fixes
et ses roues.
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