1980-1983-1984-1985-1986-1987-1989-1990-1991-1992-1993-1994-1995-1996-1997-
1998-1999-2000-2001-2002-2003-2004-2005-2006-2007-2008-2009-2010-2011
1999 |
17-20 janvier : Essais de gîte. Le porte-avions,
pour l'unique fois de sa carrière, a procédé
à des essais de gîte, alors qu'il était
sur coffre en baie de Roscanvel. Ces essais avaient pour
but de tester le bon fonctionnement des appareils de propulsion,
des appareils à gouverner et de l'ensemble des installations
du bord, notamment des ascenseurs et des portes coupe-feu.
La navire a d'abord pris 5° de gîte bâbord.
Le lendemain, il prenait 5° de gîte tribord, avant
de prendre 8° de gîte tribord le 19 et 20 janvier.
25 janvier
: Le premier appareillage est différé à
cause des conditions climatiques.
26-28 janvier : Première
sortie à la mer. Le navire quitte Brest aidé par
des remorqueurs pour commencer ses essais à la mer ; à
cause de problèmes techniques il revient rapidement à
Brest pour être réparé.
17 mars : Essais des
catapultes.
18-30 mars : Deuxième
sortie à la mer. Sans remorqueur la navire quitta et navigua
avec le patrouilleur Pluvier pour ses essais à la
mer. Pour sa
deuxième phase d'essais, la navire a dépassé
les 20 nuds (36 km/h) dès le 20 janvier au
soir (50% de sa puissance). Cette phase d'essais a également
permis au porte-avions de commencer les essais de son système
de stabilisation Satrap qui permet de réduire les
mouvements de plate-forme, autorisant ainsi l'appontage
et le catapultage des avions jusqu'à une mer de force
5/6. Un exemple des
capacités de ce système a été donné
par une giration à 15 nuds avec 15 degrés
de barre, le pont restant parfaitement horizontal. Les essais
se poursuivent.
22 mars : Test du système SATRAP. Une simulation
d'appontage fut effectuée par un F-8P
Crusader venant de Landivisiau.
26 mars : Le navire atteint la vitesse de 25 noeuds à
70 % de sa puissance. Le système SATRAP a été
de nouveau testé.
18- 29 avril : Le Charles de Gaulle effectue sa troisième sortie
pour essais.
Il reste
douze jours consécutifs en mer. Il a parcouru environ
4.000 nautiques dans une zone comprise entre le sud de l'Irlande
et le Golfe de Gascogne, portant à 9.000 nautiques
la distance totale qu'il a parcourue. Au cours de cette
sortie, de nombreux essais se sont déroulés
avec succès. Malgré les conditions météorologiques
sévères, le porte-avions a atteint une vitesse
de 28 nuds.
L'appareil propulsif
a été utilisé à pleine puissance et
son comportement a donné pleine satisfaction.
Les conditions
de mer rencontrées ont permis de confirmer les excellentes
capacités de son système de stabilisation.
Les essais du système de combat laissent présager
des performances opérationnelles remarquables. En
particulier, le Charles de Gaulle a effectué
les premières interceptions d'avions de combat et
les premiers guidages d'aéronefs en approche, dans
la perspective des premiers essais aviation.
Les essais
d'intégration du système Saam au Senit se
sont poursuivis et le système de combat a été
testé avec succès face à des strikes
de Super-Étendard
Modernisés. L'homologation de la plate-forme
pour les hélicoptères a continué. Le Charles de Gaulle peut maintenant accueillir tous
les types d'hélicoptères en service dans la
Marine. Un phénomène vibratoire est apparu
au niveau de l'appareil à gouverner au cours des
essais de forte puissance.
11 mai : Le navire quitta de nouveau Brest pendant un ou deux jours.
14-18 juin : Quatrième sortie d'essais.
5 juillet : Le porte-avions appareille de Brest pour sa cinquième
sortie à la mer (5-21 juillet). Celle-ci est consacré
aux essais aviation.
6-20 juillet : Premiers appontages.
Le mardi
6 juillet, les deux premiers appontages ont été
réalisés respectivement, à 13h38 par
le Super-Étendard n° 35 (appareil d'essais) aux mains
d'Eric Gérard, et à 19h04 par le prototype Rafale
M02 piloté par Yves Kerhervé. Le mercredi
7 juillet, à 15h26, le Charles de Gaulle a
catapulté son premier avion, le Rafale
M02. Les essais aviation se poursuivront au cours du
mois de juillet. A l'issue de ces
premiers essais aviation, le bilan est le suivant :
-33 appontages et catapultages du Rafale M02.
-30 appontages et catapultages de Super-Étendard.
-Vols de sauvetage par une Alouette
III de la 23S.
-Vols de transport par un SA-330 Puma du 6ème RHC (ALAT).
2-13 août : Appareillage pour la sixième sortie
en mer et la deuxième campagne d'essais aviation.
3 août
: Le Charles de Gaulle poursuit ses essais
aviation en Atlantique. L'E-2C
Hawkeye n° 1 (BuAer165456) appartenant à
la FAGE (Formation Avion de Guet Embarqué) piloté
par le CV Éric Barnouin (piloté d'essais
du CEV d'Istres) s'est posé pour la première
fois sur le pont du porte-avions à 11h35.
9 août : Centième appontage enregistré.
Il a été réalisé par le LV
Pierre-Yves Méjean du Centre d'Etudes Pratiques
de l'Aéronautique navale (CEPA).
23-31 août : Septième sortie en mer
et troisième campagne essais aviation.
Dès
le 23, un petit groupe aérien composé du prototype Rafale
M02, un E-2C
Hawkeye de FAGE de Lann-Bihoué,
un Super-Étendard
Modernisé de la CEPA de Hyères et de cinq Super-Étendard
Modernisés de la flottille 11.F de Landivisiau appontent. Le 30 août, le LV François Duflot
de la flottille
11.F réalise aux commandes de son Super-Étendard
Modernisé, le 200ème appontage enregistrésur
le pont du Charles de Gaulle.
28 août
: Visite du Président de la République,
Jacques Chirac. Il assiste à de nombreux catapultages et
appontages depuis l'îlot. Au cours de son discours, il affirme
la nécessité de disposer de deux porte-avions "les
porte-avions sont comme les gendarmes, ils marchent par paire".
Il évoque également les problèmes techniques
du bâtiment. Une part du prochain budget sera allouée
pour effectuer les modifications nécessaires à apporter
suite à ces différentes sorties. Quelques 500 millions
de francs seront affectés :
-100 à 150 millions de francs pour l'amélioration
de la protection des réacteurs nucléaires.
-6 millions pour le rallongement de la piste axiale de quatre
mètres afin de permettre l'utilisation opérationnelle
du Hawkeye en toute sécurité.
-Remplacement de la tuyauterie usagée.
-Repeindre le pont d'envol.
29 août : Le
CV Édouard Guillaud remplace le CV Richard Wilmot-Roussel
à la tête du porte-avions.
14-29 septembre : Huitième et dernière
sortie en mer avant la RANAE (Remise A Niveau Après Essais).
25 septembre : Le PAN Charles de Gaulle effectue son premier ravitaillement à
la mer avec le PR Marne. Après
avoir quitté le TG 407.01 engagé dans l'exercice
OTAN Northern Light, le pétrolier-ravitailleur Marne (A 630) délivre 25 m3 de gazole (destinés
aux diesels alternateurs du porte-avions), 20 m3 de carburéacteur
et effectué un passage de charges lourdes de 1,7
tonnes au porte-avions nucléaire.
La mise à l'épreuve des installations de ravitaillement
à la mer du Charles de Gaulle s'avère
un indéniable succès.
17 octobre : Début de
la RANAE.
|
2000 |
12 février
: La RANAE est terminé, le navire retourne à
quai.
28 février : Un nouveau problème technique
survient : un incident se déclare à l'arrière
du bâtiment.
30 juin : Le premier appontage de nuit est réalisé
à bord.
3 juillet : Le 500e appontage est enregistré; en
outre le porte-avions a accumulé 137 jours en mer et parcouru
35 000 NM.
11-25 juillet : Le
navire croise avec un Groupe Aérien composé de deux
Hawkeye de la 4.F et vingt quatre Super-Étendard des flottilles
11.F et 17.F. Quelques exercices et essais sont effectués
par le groupe (20 en action/ attaquant ; 4-8 en alerte)..
4 octobre : Le porte-avions
nucléaire Charles de Gaulle (R 91) quitte son port
de construction (Brest) le samedi 30 septembre,
et arrive durant l'après-midi dans son nouveau port-base
: Toulon. Le classique quai Milhaud réservé aux
porte-avions Français a été spécialement
aménagé pour son arrivée (mise en place de
grillages de sécurité, système de badges
pour entrer dans l'antre du PAN, rénovation des quais...).
12 octobre : Le porte-avions revient à Toulon à
cause d'un incident technique sur un condenseur du moteur.
24 octobre
: Le porte-avions nucléaire appareille pour
sa TLD (Traversée Longue Durée) depuis son
port-base de Toulon avec la frégate Jean Bart et le pétrolier ravitailleur Meuse, qui
va l'emmener partout autour du monde pendant 8 semaines.
Au terme de celle-ci le navire-amiral de la flotte française
sera enfin mis en service.......vingt ans après
les premières études. Le groupe aérien
est composé de huit Super-Étendard
modernisés, deux Hawkeye,
deux Dauphin Pedro et un Cougar de l'Armée de Terre.
28 octobre : Le millième appontage est enregistréà
bord par le CC de Villars sur Super-Étendard.
10 novembre : L'hélice bâbord du bâtiment
est endommagée (le PAN était ancré
aux Antilles). Il revient à Toulon pour y être
réparé pendant trois mois.
12 décembre : Le porte-avions
entre en bassin en vue de l'installation des hélices du
porte-avions Clemenceau puisque les jeux d'hélices
de rechange ont également des défauts de fabrication.
|
2001 |
5 mars : Remise à flot du bâtiment.
26 mars : Appareillage pour les essais des nouvelles hélices
issues du Clemenceau, où la vitesse de 25,2 nuds
est atteinte.
5 avril : Retour du Charles de Gaulle à Toulon.
24 avril : Visite de l'Amiral Shi Yunshen de la Marine
Chinoise.
5 mai : Escale à Marseille.
18 mai : Admission au service actif prononcée par
l'Amiral Delaunay (Chef d'Etat-Major de la Marine).
21 mai au 1er juin : Participation à l'exercice
Trident d'Or.
Un exercice
binational franco-italien rassemblant 70 bâtiments
ainsi que des forces aériennes et terrestres de
pays membres de l'UE et de l'OTAN (Allemagne, Belgique,
Danemark, Espagne, États-Unis, France, Grande-Bretagne,
Grèce, Italie, Pays-Bas, Portugal, Turquie) se
déroulera en Méditerranée, au large
de la Sardaigne et de la Corse. Des forces non permanentes
(Euromarfor et FNFA) et permanentes (Stanavformed) participeront
à Trident d'Or ainsi que trois autres Task Groups
formés autour du porte-avions Charles de Gaulle (France) et des portes-aéronefs Giuseppe Garibaldi (Italie) et Principe de Asturias (Espagne). Côté
français, les bâtiments suivants participent
à l'exercice : les avisos Cdt Ducuing, EV
Jacoubet, le batral Francis Garnier, la frégate
antiaérienne Jean Bart, la frégate
de surveillance Aconit, les frégates ASM Tourville, Montcalm, la frégate lance-missiles Duquesne, le patrouilleur Grèbe,
la pétrolier-ravitailleur Somme, le remorqueur-ravitailleur Carangue, les TCD Sirocco, Orage,
le SNA Améthyste et enfin le PAN Charles
de Gaulle.
21 mai
: Appontage d'un Sea King Mk 41 appartenant à
l'aéronautique navale allemande (Marineflieger).
23 mai : Appontage d'un Hawkeye de l'U.S.Navy sur
le Charles de Gaulle en provenance du porte-avions
USS Entreprise.
24 mai : Visite d'Alain Richard, Ministre de la
Défense.
18-30 juin : Première
escale à l'étranger à Naples en Italie.
1er août : Le CV Richard Laborde succède au
CV Édouard Guillaud à la tête du navire.
9 octobre : Parrainage du bâtiment par la ville de
Paris.
21 novembre : Le Premier ministre, Lionel Jospin annonce la décision de déployer le groupe aéronaval pour renforcer les moyens déjà présents sur zone : la frégate furtive Courbet et le pétrolier ravitailleur Var. Le 3 octobre, le conseil des ministres du gouvernement Jospin décide que le BCR Var et la frégate Courbet seront engagés dans une opération de coopération navale avec les forces américaines opérant dans l'océan Indien dans le cadre de l'opération Enduring Freedom. Ils participent à la sécurité et au ravitaillement des moyens navals américains dans le nord de l'océan Indien et restent sous contrôle opérationnel d'Alindien. Le 22 octobre le Courbet effectue sa première escorte (USS Ericsson). La frégate Nivose et l'aviso Commandant l'Herminier, présents sur zone, effectuent également des missions au profit des forces de la coalition engagées dans l'opération Enduring Freedom.
1er décembre 2001 au 20 juin 2002 : Mission
Héraclès 1.
1er décembre : La task force 473 (2.900 hommes), placée sous commandement du contre-amiral François Cluzel, appareille le 1er décembre. Le groupe
aéronaval (Gan) constitué autour du porte-avions
français est composé de la frégate
antiaérienne Jean-Bart (avec un Panther
de la 36.F à bord), des frégates anti-sous-marines Jean de Vienne (avec un Lynx de la 34.F à
bord) et La Motte-Picquet, du pétrolier-ravitailleur Meuse (avec un Lynx de la 34.F à bord) et
du sous-marin nucléaire d'attaque Rubis.
Le groupe aérien embarqué (GAE) compte deux Rafale (12.F), seize Super-Étendard (11.F/17.F), deux Hawkeye (4.F), deux Dauphin (35.F) et deux Puma de l'Alat (5e RHC de Pau). Le Gan, sous le
contrôle opérationnel du chef d'état-major
des Armées, est commandé par le contre-amiral
François Cluzel.
3 décembre : Première opération
chirurgicale à bord du Charles de Gaulle sous
anesthésie générale.
8-11 décembre : Franchissement du Canal de Suez par
le GAN.
14 décembre : La frégate ASM La Motte-Picquet relève le frégate de surveillance Courbet.
18 décembre : Arrivée de la TF 473 dans la
zone d'opérations. La force navale française rejoint
les groupes américains constitués autour des porte-avions Théodore Roosevelt et John C. Stennis et
le groupe italien du Giuseppe Garibaldi.
18 décembre : Premier appontage d'un hélicoptère
CH-46 Sea Knight de l'USS Theodore Roosevelt.
19 décembre : Début des premières
missions de reconnaissance au-dessus de l'Afghanistan.
27 décembre : Le 3.000 appontage est réalisé
par le LV Éric Aymard.
|
2002 |
8 janvier : Arrivée
du PR Somme qui remplace le PR Meuse.
13 janvier : Reprise des vols au-dessus de l'Afghanistan.
18 janvier : Le CA Geminiani, commandant la TF italienne,
arrive sur le Charles de Gaulle, où il est reçu
par le CA Cluzel et le CV Laborde.
26 janvier : Le BAP (Bâtiment Atelier Polyvalent) Jules
Verne rejoint la Task Force 473.
28 janvier
: La frégate ASM De Grasse relève
le Jean de Vienne.
1er février
: Les cinq porte-aéronefs et leur escorte engagés
dans Enduring Freedom se retrouvent le temps d'une photo.
Il s'agit des deux porte-avions nucléaires de l'U.S.Navy
USS Theodore Roosevelt et USS John C. Stennis ; les porte-aéronefs britannique et italien HMS Illustrious et Giuseppe Garibladi et
bien sûr le porte-avions nucléaire français Charles de Gaulle.
8 février : Escale à
Djibouti marquée par la venue à bord de l'animateur
Arthur et la mère du QM1 Annabelle Briand.
14 février : Les Rafale M n° 8 et 4 arrivent
en provenance directe d'Istres afin de compléter le parc
de la flottille 12.F qui se porte désormais à cinq
appareils. Il a fallu sept heures et dix minutes au CF Planchon
et au LV Manuel Lyne pour rejoindre le Charles de Gaulle.
Le trajet a été de l'ordre de 3.300 nautiques.
16 février : Appontage de C-2A Greyhound. Un C-2A
Greyhound (No50) de la flottille VRC-40 "Rawhides".
catapulté de l'USS Theodore Roosevelt effectue
une série de présentations sur le Charles
de Gaulle. Ces premières présentations
constituent le début d'un processus destiné
à permettre aux avions de ce type, en cas d'urgence,
d'apponter et de se faire catapulter à partir du Charles de Gaulle pour effectuer du transport de
personnel ou de matériel.
22 février : Premier
appontage d'un hélicoptère CH-47D Chinook.
28 février et 14 mars : La présence simultanée
du Charles de Gaulle et du USS John C. Stennis (CVN-74)
en mer d'Arabie a donné lieu à la réalisation
de "cross decks" d'E-2C de l'escadron américain
VAW-112 "Golden Hawks" et de la flottille 4.F sur les
deux porte-avions ainsi que d'un C-2A Greyhound (No36) appartenant
à la flottille VRC-30 "Providers".
Ainsi, l'un des Hawkeye français a effectué le jeudi 14 mars plusieurs présentations
sur le pont de l'USS John C. Stennis avant de conclure
par un appontage parfait (brin 3 pinenho..pour les amateurs
)
sous la houlette d'un officier d'appontage du CEIPM Landivisiau
transféré à bord du porte-avions américain
pour l'occasion. Un exercice
identique s'était déroulé sur le Charles de Gaulle avec un Hawkeye américain
le 28 février dernier. L'appontage à bord
du Stennis s'inscrit dans la continuité
des échanges d'aéronefs et d'équipages
réalisés depuis l'arrivée de la TF
473 sur zone et démontrent la parfaite interopérabilité
existant entre les porte-avions, les aéronefs et
les équipages des deux marines. Ces échanges resserrent également
les liens qui unissent les équipages engagés dans
les opérations Héraclès et Enduring Freedom.
5 mars : La première bombe guidée laser BLU-111
a été lachée.
9 mars
: Escale au large de Fujaïrah (Emirats Arabes
Unis). 162 marins permissionnaires rentrent en France.
9 mars : Les Rafale M n° 5 et 7 arrivent à
bord. La 12.F compte désormais sept Rafale à
bord du Charles de Gaulle.
14 mars : Série de présentations
de Rafale de la 12.F sur le John C. Stennis.
22 mars : Le chef d'état-major
de la Marine, l'Amiral Battet est accueilli à bord.
23 mars : Quatre Super-Étendard de la 17.F partent en révision
en France. Pour ne pas affaiblir le groupe aérien, quatre
appareils de la 11.F sont arrivés en provenance de Landivisiau
le 21 mars.
24-31
mars : Première escale à quai. Elle
a lieu à Abu Dhabi.
1er avril : Retour sur la zone du détroit
d'Ormuz.
23 avril : Le porte-avions quitte la zone des opérations
est fait route vers la mer de Chine.
19-29 mai : Exercice franco-saoudien Red Shark.
Les Rafale se battent contre les F-15C saoudiens.
23
juin : Le Charles de Gaulle quitte la mer d'Arabie et
rentre à Toulon.
27 juin : Franchissement du canal de Suez.
1er juillet : Le Président
de la République, Jacques Chirac est reçu
à bord du Charles de Gaulle. Le groupe aérien
salue la TF 473 en effectuant un défilé aérien
en formation croix de lorraine (quatre Rafale, un Hawkeye,
neuf Super-Étendard). Le porte-avions Charles
de Gaulle, le pétrolier-ravitailleur Somme,
le bâtiment atelier polyvalent Jules Verne,
la frégate antiaérienne Cassard, le
sous-marin nucléaire d'attaque Saphir, la
frégate anti-sous-marine La Motte-Picquet et la frégate furtive de surveillance La Fayette.
22 octobre
: Un pilote allemand en échange à bord du Charles-de-Gaulle s'éjecte indemme de son Super-Étendard après
son catapultage. En sortie de catapulte, l'avion a décroché
car le pilote a tiré sur le manche avant que l'appareil
ne sorte du rail de la catapulte.
30 octobre : Premier tir d'un missile Aster 15.
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2003 |
4 février
: Le navire appareille pour l'exercice Péan 2003 avec
quatorze Super-Étendard (11.F/17.F), quatre Rafale (12.F), deux Hawkeye (4.F), deux hélicoptères Dauphin
(35.F) et deux Puma de l'Armée de terre. Le groupe aéronaval
est composé de la frégate anti-aérienne Cassard,
la frégate anti-sous-marine La-Motte-Piquet, la
frégate furtive Guépratte et du sous-marin
nucléaire d'attaque (SNA) Saphir. Cette exercice
OTAN a lieu au large de la Crète.
17-21 février : Escale à la base OTAN de
La Sude (Souda Bay) en Crète avec les marines italienne
et grecque.
25 février : Le
navire rentre à Toulon à l'issue de trois semaines
d'exercices en Méditerranée (Péan 2003).
Il s'est notamment entraîné avec le porte-avions
américain Harry-Truman, venu relever le George-Washington,
en partance pour le Golfe arabo-persique.
5 mars
: A 10h, le porte-avions nucléaire quitte son
appontement de l'arsenal militaire de Toulon avec à
son bord la vingtaine d'avions de son groupe aérien
: Rafale, Super Etendard, Hawkeye et des hélicoptères.
Il sera rapidement rejoint par son escorte traditionnelle,
composée de frégates, d'un sous-marin nucléaire
d'attaque et d'un pétrolier-ravitailleur.
16-17 mars : La balise TACAN est arrachée
par des violentes rafales de vent de 150 km/h.
21-26 mars : Escale à la base OTAN de la Sude
saturée par l'armada americano-britannique en route
vers le Golfe Persique.
31 mars : Navigation avec la Jeanne
d'Arc et la Force Navale Franco-Allemande.
15 avril : Retour à Toulon du GAN.
1er juillet : Le Charles
de Gaulle entre au bassin Vauban à Toulon pour un
entretien programmé.
1er août : Le CV Xavier Magne est reconnu comme
nouveau commandant du navire.
décembre : Le bâtiment reprend la mer.
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2004 |
1er mars -
21 mai : Mission Agapanthe 04.
1er
mars : Appareillage du groupe aéronaval
composé des frégates antiaériennes Jean Bart (avec un Panther de la 36.F) et HMS Gloucester, de la frégate
lance-missiles Duquesne, du sous-marin nucléaire Améthyste et du pétrolier Meuse (avec une Alouette
III de la 35.F). Dans le cadre de la mission Agapanthe,
la Task Force 473, commandée par le contre-amiral
Jacques Mazars, est formée de trois groupes : Groupe
Aéronaval, Groupe Amphibie et Groupe de Surface.
Cette force rassemble 11 navires, 4.500 marins et une
trentaine d'aéronefs.
2 mars : Les aéronefs
arrivent à bord. Le Groupe Aérien comprend huit
Rafale M (F1) de la flottille 12.F, dix Super-Étendard Modernisés
des flottilles 11.F et 17.F, deux E-2C Hawkeye de la flottille
4.F (dont le n° 3 livré le 26 février à
Lann-Bihoué), deux AS.365F
Dauphin et une Alouette III de la flottille 35.F, un SA.330
Puma de l'ALAT (5e RHC de Pau) et deux SA.330 Puma Resco de l'Armée
de l'air (1/67 Pyrénées).
10 mars : La Task Force arrive à Oman.
20 mars : Le Groupe aérien est engagé dans
l'exercice Northwind 04 avec les Emirats Arabes Unis.
28-30
mars : Exercice avec le porte-avions américain
USS Georges Washington, bâtiment amiral de
la Task Force 50. Des ravitaillements en vol sur S-3 Viking,
18 sorties d'entraînement avec les F/A-18C/D et
F-14A/D Tomcat sont réalisés.
31 mars : Escale à Abu Dhabi.
8-14 avril : Exercice avec
la Marine indienne "Varuna 2004". Quatorze
navires sont engagés et plus de trente aéronefs,
dont huit Sea Harrier FRS.51 (escadrille 300), un Fokker
27 (garde-côtes) et un bombardier maritime à
long rayon d'action Tupolev Tu-142M Bear F (escadrille
312). Les Rafale effectuent 30 sorties dont 24 Dact et
six interceptions du Bear et du Fokker. Les SEM effectuent
des largages de bombes réelles sur le champ de
tir de Pigeon Island. Les Sea Harrier indiens se sont posés
sur le pont du Charles de Gaulle.
14-19 avril : Escale à Goa.
22 avril au 2 mai : Mission Héraclès 2. Le Charles de Gaulle est mis à disposition de l'opération
Enduring Freedom. 17 missions de reconnaissance (111 heures de vol)
ont été effectués par les Super-Étendard
au-dessus de l'Afghanistan, 19 missions d'alerte aérienne
avancé (94 heures de vol) par les Hawkeye et 23 missions
(32 heures de vol) d'accompagnement au profit des SEM par les Rafale
M.
5-7 mai : Exercice d'interception avec les Mirage 2000 de
l'Armée de l'air basée à Djibouti.
9-15 mai : Exercice Red Shark 2. Le groupe aérien
est engagé aux côtés de l'Armée de l'air
royale saoudienne. Les Rafale sont confrontés aux F-15C/S
et Tornado GR.1/F.3.
11 mai : Le Charles de Gaulle enrégistre le
10.000e appontage à bord. Il s'agit du Super-Étendard
de l’EV2 Cédric Bridiers.
21 mai : Le porte-avions arrive à Toulon.
6 juin : Participation aux commémorations du débarquement
en Normandie.
7-10 juin : Escale à Portsmouth, marquant le centenaire
de l'Entente cordiale.
14-17 juin : Escale au Havre. 4.500 gagnants d'un concours
de la Marine visitent le navire.
18
juin : Commémoration au large de l'île
de Sein de l'appel du Général de Gaulle.
15 août : Participation à la revue navale
commémorant le 60e anniversaire du débarquement
de Provence. 21 navires français et 8 étrangers
y participent. En rade de Toulon, les navires saluent puis
contournent le porte-avions au mouillage, avec à
son bord les autorités françaises dont le
président Jacques Chirac et les représentants
des 22 pays ayant participé au débarquement
du 15 août 1944.
|
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sources - remerciements :
"Chronique
du Charles de Gaulle" ; F.Jubelin, M.Marmin, P.Masson ; Editions Chronique-Dargaud ;2002
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