1980-1983-1984-1985-1986-1987-1989-1990-1991-1992-1993-1994-1995-1996-1997-
1998-1999-2000-2001-2002-2003-2004-2005-2006-2007-2008-2009-2010-2011
2005 |
4 mai
: - Mission FRAME 05 -
Le groupe aéronaval constitué autour du porte-avions Charles de Gaulle a appareillé
du port militaire de Toulon pour une mission de deux mois
en Atlantique et en Manche.
Au cours de ce déploiement, des interactions entre
groupes de porte-avions sont prévues avec l’U.S.
Navy dans la continuité des exercices et des opérations
menées au cours des dernières années
(opération Héraclès en 2002, exercices
en Méditerranée en 2003 et mission Agapanthe
en 2004). Des entraînements seront également
conduits avec la marine canadienne qui mettra en oeuvre
un nombre important de bâtiments et d’aéronefs.
Des escales sont prévues aux États-Unis, à
Norfolk du 27 mai au 1er juin pour le porte-avions et le
sous-marin et à New York 27 mai au 2 juin pour les
autres bâtiments. L’ensemble du groupe se rendra
ensuite au Canada, pour une escale du 8 au 13 juin à
Halifax. Le Charles
de Gaulle accompagné de la frégate HMS Nottingham effectuera un passage à Cherbourg
(22 et 23 juin). A l’invitation
de la Royal Navy, le groupe aéronaval participera
à l’«International Fleet Review»
à partir du 25 juin à Portsmouth. A l’issue
des festivités de Portsmouth, le porte-avions s’arrêtera
à Brest pour retrouver sa ville natale du 30 juin
au 2 juillet. Le retour à Toulon est prévu
le 6 juillet 2005. Le groupe aéronaval est composé
du porte-avions Charles de Gaulle, de la frégate
antiaérienne Jean Bart, de la frégate
anti-sous-marine Tourville, du pétrolier
ravitailleur Meuse, des sous-marins nucléaires
d’attaque Rubis relevé en cours de
mission par la Perle. La frégate britannique HMS Nottingham sera intégrée au groupe
pour la durée de la mission. Le groupe aérien
embarqué comprendra douze Super-Étendard Modernisés, huit Rafale
M et deux E-2C
Hawkeye. Le groupe aéronaval sera commandé par
le vice-amiral Jacques Mazars.
22 mai : Le C-2 Greyhound No45 de la VRC-40 "Rawriders",
version cargo du Hawkeye s’est posé et a été
catapulté depuis le Charles de Gaulle durant cette
journée d’échange d’aéronefs
afin de démontrer la pleine intéropérabilité
entre le bâtiment et les appareils américains. Durant
cette même matinée, un avion de chasse F/A-18C
Hornet de l'U.S.Navy (No400 - VFA-131 "Wildcats"
- NAS Oceana ) en provenance du porte-avions USS Dwight
D. Eisenhower (CVN-69) a apponté sur le Charles
de Gaulle aux mains du Capitaine Bud Bishop. Il
a été catapulté du bâtiment sans
aucune difficulté. C’est la première
fois depuis les années 60 qu’un avion de chasse
américain apponte sur un porte avions français. Un E-2C
Hawkeye américain de la VAW-121 "Bluetails"
(No600) a également apponté sur le Charles
de Gaulle. Un Rafale
M a effectué plusieurs «touch and go» sur
le porte avions USS Dwight D. Eisenhower (CVN-69). Cette
série de « cross deck » (échanges
croisés), est une nouvelle démonstration de
l’excellence des relations entre les deux marines.
Elle s’inscrit dans le prolongement de notre coopération
au large du Kosovo et depuis quatre ans en océan
Indien (mission Héraclès et opération
Enduring Freedom). L’interopérabilité des aéronefs et des plate formes peut se révéler
très utile en opérations.
25 mai : Touch and Go du Rafale
M N°6 de la 12.F et appontage de l'E-2C Hawkeye N°3
de la flottille 4.F sur the «IKE», le porte-avions USS
Dwight D. Eisenhower.
27 mai - 1er juin : Le porte-avions nucléaire Charles de Gaulle a réalisé
sa 1ère escale aux Etats-Unis. Cela faisait
plus de 30 ans qu’aucun porte-avions français
n’avait fait escale dans un port des Etats-Unis.
Le Charles de Gaulle a effectué une escale
de 5 jours (du 27 mai au 1er juin) dans le port militaire
de la base de Norfolk en compagnie de trois porte-avions
nucléaires américains, l'USS Dwight
D. Eisenhower (CVN-69), l'USS Harry S.Truman (CVN-74) et l'USS Theodore Roosevelt (CVN-71). Avec un
tonnage deux fois supérieur au sien, le Charles
de Gaulle n’en a pas moins impressionné
les visiteurs venus le découvrir qu’ils soient
américains ou expatriés français vivants
aux Etats-Unis. Amarré dans la zone réservée
aux sous-marins nucléaires, le Rubis a également
pu faire relâche dans l’immense base navale
américaine.
2 juin
: Neuf Super-Étendard et un E-2C
Hawkeye ont dû être dérouté en raison
des conditions atmosphériques qui les ont empêché
de rejoindre le porte-avions. Contraints
de se dérouter vers la terre, les aéronefs
français on lancé un appel en "emergency",
mais se sont vu refuser l’autorisation de se poser
sur la base militaire de Mac Guire, dans le New Jersey.
Finalement, leur réservoirs de carburant presque
vides, les avions français ont pu se poser sur
l’aéroport civil d’Atlantic City, où
ils n’ont pas pu refaire le plein, faute de moyens
de paiement. Une équipe de mécaniciens
a du être dépêchée du Charles de
Gaulle, à bord d’un hélicoptère
Puma de l’armée de Terre, afin de procéder
à leur remise en route.
8-13 juin : En conclusion
de l’exercice CANFREX (Canada – France Exercice) qui
s’est déroulé au large des côtes canadiennes,
les bâtiments de la Task Force 473 ont fait escale à
Halifax du 8 au 13 juin 2005. Le porte-avions Charles de Gaulle était
au mouillage tandis que les frégates Jean Bart, Tourville et Nottingham en compagnie de
la Meuse et du Rubis étaient à
quai dans le port militaire.
De nombreuses manifestations telles qu’un pique-nique
au centre-ville, un bal populaire ou une exposition de peinture
à la Nova Scotia Gallery ont été organisées
par les autorités locales et le consulat de France
à Moncton pour mettre en évidence la présence
des Français. Tous ont énormément
apprécié de pouvoir rencontrer une population haligonienne
sympathique, chaleureuse et tout particulièrement bien
disposée à l’égard des marins français.
L’escale a également permis de découvrir l’arrière-pays
canadien lors d’excursions touristiques. Les plus sportifs
ont également pu participer à une course à
pied de 5 km dans le petit village de Lunenburg ou s’adonner
au kayak de mer sur les eaux tumultueuses au large du charmant
village de Peggy’s Cove.
12 juin : Lors de son passage à Halifax du 08 au 13 juin 2005 dans
le cadre de la mission FRAME 05, 19 marins du Charles
de Gaulle ont participé à une course à
pied de 5 kilomètres dans la ville de Lunenburg, classée
au patrimoine mondial de l'UNESCO.
Admirablement accueilli par Bill Roblee, organisateur de la course,
et son équipe, les coureurs du porte-avions ont pu faire
connaissance avant le départ avec les participants locaux.
A 09h30 le "go" du départ était donné
et 431 coureurs dont de nombreux enfants sont partis à
toute enjambées vers le front de mer puis les hauteurs
de la ville. A peine le temps d'admirer la beauté du port,
ses maisons de bois centenaires et la campagne environnante, qu'un
peu plus d'un quart d'heure plus tard, les premiers concurrents
franchissaient déjà la ligne d'arrivée. L'équipe
du Charles de Gaulle fit mieux que bonne figure en classant
trois de ses coureurs parmi les vingt premiers (5, 7 et 15ème).
Lors du buffet d'après course où plusieurs variétés
de muffins étaient à déguster, les marins
du Charles, fier d'avoir pu courir en nouvelle écosse,
offrirent leur tee-shirt de la mission FRAME05 à des canadiens
ravis.
La remise des prix consacrait le Charles
de Gaulle à deux reprises, avec la médaille
d'argent dans la catégorie "master male" (vétéran
1) du MP Thierry Dechamps et la première place ex æquo
au Challenge de l'équipe la plus nombreuse.
Après une dernière pause déjeuner dans les
restaurants colorées du port, les coureurs du Charles du
gaulle reprirent la route pour Halifax avec la certitude que cette
course au Canada restera pour longtemps gravée dans leur
mémoire.
14 juin : Après son départ d’Halifax,
la TF 473 a fait route vers Saint-Pierre et Miquelon où
elle a passé la journée du 14 juin à l’exemple
de l’escorteur d’escadre Jauréguiberry du fameux film "Le Crabe Tambour". Les
bâtiments français ont été accueillis
avec ferveur par la population. En effet,
tout au long de la journée, des embarcations de toute
taille se pressaient autour d’eux et adressaient des
signes amicaux aux marins qui répondaient avec grand
plaisir. Parmi tous les bâtiments de la force, le Charles de Gaulle en particulier a suscité
la curiosité des Saint-Pierrais. Sa taille et surtout
son nom qui ne pouvait manquer d’éveiller le
plus vif intérêt dans ces îles qui furent
parmi les premiers territoires à rejoindre la France
Libre. Accompagnés
de la frégate britannique HMS Nottingham,
la FAA Jean Bart, la FASM Tourville et
le PR Meuse ont également suscité
l’enthousiasme des habitants de l’archipel touchés
par la venue de bâtiments venant hisser le pavillon
français de l’autre côté de l’océan
Atlantique.
Les Saint-Pierrais ne sont pas près d’oublier
ce passage historique du groupe aéronaval français
si près de leurs côtes. Un seul regret
pour les marins : ne pas avoir pu poser pied sur l’archipel
et se désaltérer à la « Morue joyeuse
».
23-24 juin : Escale à Cherbourg.
28 juin : Des navires du monde entier ont célébré
mardi à Portsmouth dans un spectaculaire déploiement
d'unité, le 200ème anniversaire de la bataille de
Trafalgar, occasion d'une reconstitution historique édulcorée
pour ne froisser personne. Sous
un ciel couvert, la reine Elisabeth II, robe à
fleurs et chapeau bleu clair, a passé en revue
les bâtiments de guerre (porte-avions, porte-hélicoptères,
frégates, sous-marins, etc.) à bord du brise-glace
à coque rouge Endurance. Son fils le prince
Charles et plusieurs autres membres de la famille royale
avaient également fait le déplacement de
Portsmouth, où s'étaient massés quelque
250.000 spectateurs. La
France a envoyé pour l'occasion le fleuron de sa
flotte, le porte-avions Charles-de-Gaulle. Avec
ses 42.000 tonnes et ses 261,5 mètres de longueur,
il était le plus gros (il est suivit par le porte-hélicoptères
d'assaut USS Saipan et les porte-aéronefs
HMS Invincible et Illustrious) des milliers
de navires de guerre ou marchands, bateaux de plaisance
et vieux gréements, rassemblés dans le Solent,
le bras de mer qui sépare Portsmouth, base de la
Royal Navy, et l'île de Wight. Il est
vrai que le choix du plus beau bateau français
pour célébrer une bataille sanglante où
étaient morts 4.400 marins français et espagnols
(contre 446 Britanniques), a créé des états
d'âme dans l'équipage du Charles-de-Gaulle...Il
n'avait fallu que 27 navires à l'amiral Horatio
Nelson pour infliger une cuisante défaite à
33 bateaux français et espagnols le 21 octobre
1805, au large du cap Trafalgar. La défaite franco-espagnole
avait été totale, les Français et
les Espagnols perdant 22 navires. Mais l'Angleterre y
perdit son plus grand héros, Lord Nelson. La Marine
nationale était également représentée
par la frégate anti-aérienne Jean Bart,
le pétrolier ravitailleur Meuse, le sous-marin Perle, le remorqueur Saire, la goélette Belle Poule et le cotre Mutin. L'Espagne
a envoyé pour l'occasion le porte-aéronefs Principe de Asturias et la frégate Bras
de Lezo.
30 juin-1er juillet : Escale à Brest.
6 juillet : Arrivée à Toulon.
5 août
: Le vendredi 5 août 2005 à 10h00,
le vice-amiral d’escadre Alain Dumontet, commandant la force
d’action navale, fera reconnaître le capitaine de
vaisseau Denis Béraud comme nouveau commandant du porte-avions Charles de Gaulle. Le
capitaine de vaisseau Denis Béraud succède au capitaine
de vaisseau Xavier Magne, commandant du porte-avions depuis le
1er août 2003.
7-24 novembre : Entraînement à la
mer avec un groupe aérien comprenant 8 Rafale M, 14 Super-Étendard
Modernisés, 2 E-2C Hawkeye (4.F), 2 AS.365F Dauphin, et
1 Alouette III (35.F).
1-16 décembre : Entraînement à
la mer avec un groupe aérien comprenant 1 Rafale M, 14
Super-Étendard Modernisés, 2 E-2C Hawkeye (4.F),
2 AS.365F Dauphin, et 1 Alouette III (35.F).
7 décembre : Un Super-Étendard s'abîme dans le golfe d'Ajaccio. C'est un oiseau qui a causé
la perte de l'avion. Le pilote, le LV Alban Leduc indemne, a pu
s'éjecter après avoir dirigé l'aéronef
vers la mer où il s'est abîmé à environ
un mille nautique (1 852 mètres) de la base aéronavale
d'Aspretto. La collision
s'est produite peu avant 13 h 40, au moment où le Super-Étendard survolait les îles Sanguinaires, lieu de prédilection
des goélands d'Audouin. Selon le communiqué
de la préfecture maritime de la Méditerranée,
le Super-Étendard n'avait aucun armement à bord et effectuait une mission
d'entraînement depuis le porte-avions Charles
de Gaulle, qui se trouvait à environ 100 mille
nautiques d'Ajaccio.
8-15
décembre : Évaluation opérationnelle
de l'EC-725 Cougar Resco à bord du porte-avions nucléaire.
Il s'agit des deux premiers appareils (R104 et R106) de
l'escadron 1/67 "Pyrénées" de l'Armée
de l'air en provenance de la BA 120 de Cazaux (Gironde).
55 heures de vol ont été enregistrées.
11
décembre : Catapultage et appontage d'un Rafale
M avec deux maquettes du futur missile européen
air-air longue portée Météor sous voilure
et fuselage. Ces tests (20) sont destinés à
vérifier les effets des catapultages et appontages
sur le missile. En outre, lors de cette sixième campagne
d'essais d'autres emports tels le missile air-mer AM-39
Exocet ont été testés. |
|
|
sources - remerciements :
"Chronique
du Charles de Gaulle" ; F.Jubelin, M.Marmin, P.Masson ; Editions Chronique-Dargaud ;2002
Cols Bleus
Air & Cosmos
Mer et Marine
Marine
Nationale.
[PAN
CHARLES DE GAULLE]
[MENU
PORTE-AÉRONEFS]
[MENU
PRINCIPAL] [ACCUEIL]
©French Fleet Air
Arm. www.ffaa.net. All rights reserved.
|