Avant 1910 |
2 avril 1902 : Présidée par l'Amiral Le Pord, une commission est chargée d'étudier la possibilité d'utiliser des dirigeables pour détecter les sous-marins.
13 novembre 1908 : Le chef d'état major de la Marine, le VA Charles Aubert, demande au ministre de la Marine d'approuver un programme d'études concernant l'aviation.
25 juillet 1909 : Louis Blériot traverse la Manche sur son monoplan. La Marine a mis le torpilleur Escopette à sa disposition.

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2 avril 1910 : Nouvelle commission, présidée par le CA Le Pord, pour étudier l'utilité des dirigeables et des aéroplanes. Dans cette commission, figurent entre autres, les LV Glorieux et les EV Conneau et Cayla. Ces trois hommes arrivent à convaincre la commission d’opter pour le choix de l’aéronef.
28 mars 1910 : Près de Martigues (Bouches-du-Rhône), au bord de l'étang de Berre, face au village de la Mède, Henri Fabre fit décoller son hydravion devant un public nombreux dans lequel se trouvait l'aviateur Louis Paulhan. L'appareil parcourut 800 mètres au-dessus de l'étang et se posa sur l'eau : le premier hydravion au monde avait réussi son vol et son amerrissage.
1er juillet 1910 : La commission présidée par le CA Le Pord, pour étudier l'utilité des dirigeables et des aéroplanes, remet son rapport au VA Boué de Lapeyrère. Le texte, favorable à l'aéroplane, suggère de ne pas négliger l'aérostation.
9 août 1910 : L'Aéro-Club de France remet au LV Byasson le brevet nº175 et devient le premier pilote de la Marine française. Six autres officiers de marine sont envoyés au cours de pilotage dans des écoles civiles : le LV Hautefeuille et les EV Lafon, Devé, Delage, Conneau et Cayla.
12 septembre 1910 : Le ministre de la Marine demande au directeur des Constructions et Armes Navales de commander le premier avion de la Marine, un biplan Maurice Farman type 1910 à la société Farman-Kellner-Neubauer. Le prix est de 25.000 francs de l'époque.
14 novembre 1910 : Le pilote américain Eugene Ely effectue, sur un avion Curtiss 1911 model D, le premier décollage à partir d'un bâtiment de guerre, l'USS Birmingham équipé pour l'occasion d'une plate-forme de 2.60 x 7 mètres.
26 décembre 1910 : Livraison du premier appareil de la Marine française, un biplan Maurice Farman type 1910. Il est confié personnellement au LV Byasson et il est mis en œuvre sur le terrain de Buc.

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18 janvier 1911 : Le pilote américain Eugene Ely effectue, sur un avion Curtiss 1911 model D, le premier appontage d'aéroplane en se posant sur la plage arrière de 36.4 x 9.6 mètres du cuirassé USS Pennsylvania dans la baie de San Francisco (Californie).
2 février 1911 : Suite au rapport rédigé par le VA Marin-Darbel, chef d'état-major de la Marine, le CF Daveluy est chargé d'étudier les applications possibles de l'Aéronautique maritime.
13 avril 1911 : Le croiseur Foudre déjà devenu porte-torpilleurs, est désigné comme futur bâtiment central d'aviation.
14 avril 1911 : Le LV Byasson, premier pilote de la Marine française se tue près de Chevreuse.
26 octobre 1911 : Le ministre de la Marine, Théophile Delcassé, approuve le CV Daveluy, qui propose d'établir un aérodrome à l'embouchure de la rivière Argens, dans la baie de Saint-Raphaël.
1er décembre 1911 : Le ministre de la Marine approuve l'achat d'un hydroplane Voisin.

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10 mars 1912 : François Denhaut réussit plusieurs amerrissages et décollages avec son "Poisson Volant". Il est financé par Jérôme Donnet et Henri Lévêque.
20 mars 1912 : Un décret du président de la République crée le Service de l'Aviation maritime, qui donne droit un aérodrome établi sur le littoral (le futur Fréjus-Saint-Raphaël) et un ancien croiseur bâtiment-base d'aviation La Foudre, des bâtiment de flottille et du matériel volant.
15 avril 1912 : Le CF Fatou est nommé à la tête de l'Aviation maritime. Il commande aussi La Foudre, bâtiment central d'aviation.
1er mai 1912 : Le ministre de la Marine autorise l'achat d'un hydroplane Breguet monoplan et d'un Nieuport à flotteurs doubles. Le Farman offert par les Français de Monaco sera transformé.
26 août 1912 : L'hydravion à coque de Denhaut se distingue au rallye organisé par la Marine. Il est piloté par l'EV (en congé) Conneau. Impressionné par les performances de l'hydravion de Nieuport, le ministre de la Marine décide d'en commander un second.
15 octobre 1912 : Le LV Hautefeuille prend le commandement du premier Centre d'Aviation maritime, situé à Fréjus-Saint-Raphaël.

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 8 mai 1914 : René Caudron aux commandes d'un biplan Caudron Type J réussit le premier décollage français depuis un bâtiment de guerre, La Foudre et vient amerrir un peu plus loin.
10 juillet 1914 : Création du Service central de l'Aéronautique à Paris.
2 août 1914 : La première guerre mondiale éclate, L'Aéronautique maritime aligne 25 appareils disparates et ne possède ni ballons, ni dirigeables.
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1916 : L’ingénieur Albert Caquot met au point son ballon captif d’observation, repris par l’ensemble des armées alliées.
29 août 1916 : Première photographie prise en vol par l'Aéronautique maritime.
6 septembre 1916 : Le ministre de la Marine, l'Amiral Lacaze, intègre l'Aéronautique au sein de l'état-major général. Le même jour, il passe commande de 370 appareils à répartir dans 20 centres et 15 postes de combat. 
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2 décembre 1917 : Lancement de l'HMS Argus, premier porte-avions au monde avec un pont entièrement plat capable de faire décoller ou atterrir des avions à roue.

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 19 septembre 1918 : Mise en service de l'HMS Argus, premier porte-avions au monde avec un pont entièrement plat capable de faire décoller ou atterrir des avions à roue.
25 octobre 1918 : Le LV Guierre décolle avec un monoplace Hanriot d'une plate-forme montée sur la tourelle de 305 mm numéro 2 du cuirassé Paris.
9 novembre 1918 : Le LV Teste se blesse en tentant de décoller du pont du cuirassé Paris avec un Hanriot HD.2.
 11 novembre 1918 : Armistice de la première guerre mondiale. L'Aéronautique maritime dispose de 36 centres d'aviation mettant en oeuvre environ 1.260 hydravions, 20 centres de ballons captifs, auxquels s'ajoutent 50 chalutiers porte-ballons mettant en oeuvre 200 aérostats. Elle possède également 12 centres de dirigeables totalisant 37 appareils souples. Le personnel volant comprend 630 pilotes et 693 observateurs d'avions et d'hydravions ; 104 pilotes et 175 hommes d'équipage de dirigeables ; 239 observateurs de ballon captif. Le personnel non volant est réparti comme suit : 6.800 hommes dans les centres d'aviation ; 1.662 hommes dans les centres de ballons captifs ; 2.657 hommes dans les centres de ballons dirigeables.

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1er mars 1919 : Prise de commandement du LV Paul Teste à l'Escadrille de Chasse de l’Aviation d’Escadre AC1, plus ancienne formation de l'Aéronautique navale (actuellement active sous le nom flottille 11.F).

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1920 : Une plate-forme est installée sur l'aviso Bapaume, à partir de laquelle est menée une série de décollages de biplans Hanriot HD.12, Nieuport 21 et Nieuport 32.
13 mars 1920 : Le Conseil supérieure de la Marine adopte le principe de transformer une coque du type Normandie en porte-avions.
15 avril 1920 : Lancement du cuirassé Béarn, futur premier porte-avions français.
11 août 1920 : Le dirigeable Zeppelin 114 L-72, rebaptisé Dixmude, cédé à la France par l'Allemagne arrive à sa base de Cuers.
20 octobre 1920 : Premier appontage français d'un Hanriot piloté par le LV Teste sur le cuirassé inachevé Béarn, futur premier porte-avions français.

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27 juillet 1921 : La Foudre, transport d'aviation est retirée du service.
13 décembre 1921 : Publication d'un décret qui restaure le Service Central de l'Aéronautique. 
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1922 : Début de la mise au point de catapultes embarquées pour hydravion.

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22 décembre 1923 : Le dirigeable Dixmude explose en vol alors qu'il était en transit entre Cuers et Colomb-Béchar à la frontière marocaine.
27 décembre 1923 : Les restes du commandant du dirigeable Dixmude qui a explosé dans la nuit du 21 au 22 décembre, sont retrouvés par des pêcheurs.

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26 février 1924 : Prise de commandement du CF Michel Delevoye, premier commandant du Centre d’aviation d’escadre du Palyvestre (ancien nom de la BAN Hyères dans le Var).

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1925 : Commande du transport d’aviation Commandant Teste.
13 juin 1925 : Le CF Paul Teste, premier pilote français à avoir apponté, meurt dans un accident à Villacoublay.

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1926 : Première catapulte française pour hydravion montée sur le croiseur Primauguet. 
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4 avril 1927 : Le LV Louis Demougeot effectue le premier catapultage à air comprimé de la Marine nationale à partir de l'aviso-colonial Duguay-Trouin.
10 mai 1927 : Le porte-avions Béarn accueille pour la première fois des avions en mer. Le LV Montrelay apponte le premier avec un GL.22.
16 juin 1927 : Mise en chantier du transport d'hydravions Commandant Teste à Bordeaux. 
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1er mai 1928 : Mise en service du premier porte-avions français, le Béarn.

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12 avril 1929 : Lancement du transport d'hydravions Commandant Teste.
24 août 1929 : Premier catapultage (à air comprimé) d'un hydravion Gourdou-Leseurre L.3 à Saint Nazaire.
28 octobre 1929 : Les appareils du porte-avions Béarn participent à des opérations contre la dissidence marocaine. Il s'agit de la première opération d'appareils embarqués sur un porte-avions français.

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22 décembre 1930 : Premier accident mortel d'un avion sur le porte-avions Béarn. 
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1932 : Entrée en service du Commandant Teste armé des hydravions de chasse (Gourdou-Leseurre) et des hydravions torpilleurs PL14 (Levasseur), en attendant des bombardiers Goliath (Farman).
15 août 1932 : Premier catapultage de nuit de la Marine français. Il a lieu depuis le croiseur Dupleix.

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26 mars 1933 : Appareillage du transport d'hydravions Commandant Teste pour Djibouti où des troubles ont éclaté.
11 septembre 1933 : Premier vol de l’hydravion Breguet 521 Bizerte. 
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29 octobre 1934 : Publication d'un arrêté qui recrée le Service de l'Aéronautique maritime placé sous l'autorité du chef d'état-major général de la Marine.
19 novembre 1934 : Premier vol de l'hydravion Loire 130 qui est déployé sur les cuirassés, les croiseurs lourds et certains croiseurs légers.

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30 septembre 1935 : L'hydravion Lieutenant de Vaisseau Paris est remis à la Marine.
4 novembre 1935 : Prise de commandement du CF André Robert, premier commandant du Centre d’aéronautique maritime de Lanvéoc-Poulmic (aujourd'hui BAN Lanvéoc-Poulmic). 
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1936 : Essais en vols d’autogires (ancêtres des hélicoptères) à bord du Béarn.
1er janvier 1936 : L'Armée de l'air absorbe l'aviation autonome de la Marine.
22 août 1936 : Un décret rend à la Marine la totalité de son aviation transférée en janvier de la même année à l'Armée de l'air, qui prendra le nom d'Aéronautique navale.

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5 février 1938 : Création de la Base d'Aéronautique Navale d'Aspretto en Corse sous le commandement du CC Fernand Bergot.
26 novembre 1938 : Mise sur cale du porte-avions Joffre dont la construction est stoppée en 1940. A l’entrée en guerre, l’aéronautique navale compte environ 370 hydravions et avions de combat.

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3 septembre 1939 : Déclaration de guerre de la France à l'Allemagne nazie suite à l'invasion de la Pologne. L'Aéronautique navale aligne un effectif de 10.000 hommes et compte 370 appareils de combat. 
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10 mai 1940 : Les bombardiers Heinkel 111 de la Luftwaffe lors du déclenchement de l’offensive allemande, attaquent les terrains d’aviation. Celui d’Alprech bombardé, voit son hangar principal voler en éclats en compagnie des douze Vought de l’escadrille AB3 qu’il abritait. Cette destruction totale des appareils de l’AB3 conduit l’AB1, qui se trouvait en entraînement à Hyères, à interrompre immédiatement celui-ci et à regagner Alprech le 13 mai. Le personnel de l’AB3 sorti indemne du bombardement allemand sur Alprech, rejoint alors Lanvéoc-Poulmic et réceptionne 11 nouveaux Vought qui rejoignent Querqueville près de Cherbourg le 23 mai. Surpris par l’attaque du 10 mai 1940, les pilotes de la 1ère flottille de Chasse (F1C) sous les bombes ennemies, ne réussissent à faire décoller que 4 de leurs appareils et s’opposent vainement aux Heinkel 111. La première victoire aérienne de l’Aéronavale est néanmoins réalisée ce jour, lorsque l’EV de Scitivaux abat au dessus de la Hollande, un Junkers 52.
11 mai 1940 : Le CC Jozan et l’EV Graignic, abattent chacun de leur côté un Heinkel 111. Au cours de cet engagement deux des Potez 631 de la F1C sont abattus (Décès du Maître Samery et du QM Le Maresquier).
Dans la nuit du 10 au 11 mai lors du déclenchement de la Blitzkrieg, le Jules Verne, avion de transport Farman 223.4 appartenant à Air France et réquisitionné pour être transformer en bombardier prend son envol et va bombarder les ponts de Maëstricht, et lors de son retour il en profite pour en faire profiter également Aix La Chapelle. Les nuits suivantes des missions sur Walcheren, Aix La Chapelle, Flessingue, Anvers sont à leurs tours effectuées.
16 mai 1940 : La flottille F1C escorte les Loire Nieuport 401 qui attaquent l’île de Walcheren.
18 mai 1940 : Deux appareils de l’AC2 décollent afin d’intercepter des Junkers qui attaquent une flottille de torpilleurs devant Nieuport. Après avoir abattu chacun un Stuka, le maître Dupont et le SM Domas sont à leur tour abattus par des Messerschmitt. Bilan 3 morts : Dupont, Domas et le SM Le Thomas.
19 mai 1940 : Onze Loire-Nieuport de l'AB2 et neuf de l'AB4 décollent pour attaquer des chars allemands au niveau du carrefour routier de Berlaimont, non loin de Maubeuge. Seulement dix en reviennent, très endommagés, les autres ayant été descendus par la Flak (DCA allemande).
20 mai 1940 : L'État-Major demande aux escadrilles de la Marine de couper coûte que coûte le pont d'Origny-Sainte-Benoite, sur le canal de la Sambre à l'Oise, près de Saint Quentin. Cette mission est confiée à onze Vought de l'AB1 sous les ordres du LV Mesny et à trois Loire-Nieuport
commandés par le LV de Rodellec. Cinq Vought sont abattus par les Messerschmitt 109 au-dessus d'Albert (Somme). Mesny réussit à rentrer avec les six autres. Les trois Loire-Nieuport échappent aux chasseurs allemands et détruisent le pont d'Origny, mais l'un d'eux est abattu par la Flak.
21 mai 1940 : Les aérodromes sont encerclés et toutes les formations basées dans le Nord reçoivent l’ordre de se replier sur Cherbourg-Querqueville.
23 mai 1940 : Les Latécoère 298 de la F5T attaquent de nombreux objectifs autour de Boulogne et, plus au sud, le pont de Noyelles sur le canal de la Somme, non loin d'Abbeville.
7 juin : Le Jules Verne, avion de transport Farman 223.4 appartenant à Air France et réquisitionné pour être transformer en bombardier décolle de Mérignac et met alors le cap vers le Nord. Il survole ensuite les côtes hollandaises et danoises à la nuit tombée. Parvenu à la verticale de Berlin du côté de la mer Baltique, il met alors cap plein Sud. Aux environs de minuit, l’appareil arrive sur son objectif et largue ses bombes, puis rentre sur Orly le 8 au matin. Les jours suivants, Dallière renouvelle ses bombardements sur divers objectifs au dessus de l’Allemagne. On n’a jamais su avec certitude en quel lieu les bombes du Jules Verne étaient tombées. Les comptes rendus des bombardements de Berlin ne mentionnent pas le raid du 8 juin. Il est probable que les Français ont arrosé la grande banlieue berlinoise. De toutes façons, ce bombardement était avant tout psychologique.
10 juin 1940 : Déclaration de guerre de l'Italie à la France.
14 juin 1940 : 9 avions de l’escadrille AC3 effectuent une mission de protection de l’escadre qui bombarde des objectifs italiens dans les environs de gênes.
15 juin 1940 : En représailles des attaques de la veille, 23 bombardiers et quinze chasseurs attaquent et bombardent les terrains français (six Vought de l’AB3 sont détruits au sol). Les Bloch 151 de l’AC3 décollent alors de Cuers. Deux d’entre eux sont abattus au cours de ce décollage (pilotes : sur l’un, un moniteur de l’armée de l’air Hourcade qui décède, et sur l’autre le second-maître Marcel Le Bihan). Ce dernier, blessé, et aux commandes de son appareil gravement endommagé, percute alors volontairement un Fiat italien, et s’écrase ensuite près du village de Rocbaron. Transporté à l’hôpital de Brignoles, il y décéde quelques heures plus tard.
17 juin 1940 : Ayant décollé de Cherbourg pour une dernière mission , l’EV Jacoubet et le maître mitrailleur Scouezec sont abattus entre Caen et Lisieux par des avions allemands.
18 juin 1940 : Les escadrilles évacuent Querqueville pour le sud de la France et l'Afrique du nord. Au cours de ce trajet un Potez et un Bloch 151 en approche de Lanvéoc-Poulmic sont abattus par erreur par la DCA de Brest.
18-19 juin : En représailles du raid italien du 15 juin, des Vought de l'AB3, des Loire-Nieuport de l'AB2 et de l'AB4 et des Latécoère 298 de la F5T font un raid sur la côte italienne. Le maître Marcel Billien et le SM Ricquier sont portés disparus, sans doute abattus par la DCA italienne au-dessus de Gênes.
22 juin 1940 : Les hydravions de Karouba se mesurent à leur tour aux forces aériennes italiennes au-dessus du détroit de Sicile. L'armistice est signée avec l'Allemagne le 22 juin et le 24 avec l'Italie.
3 juin 1940 : Les quatre hydravions Loire 130 du Dunkerque et du Strasbourg guident les tirs des deux cuirassés ainsi que ceux du Provence et du Bretagne contre la flotte anglaise qui a attaqué Mers-el-Kébir. Six Loire 130 du Commandant Teste et deux Breguet 521 Bizerte tentent de bombarder la flotte anglaise mais sont arrêtés par les Skua de l'Ark Royal. Un membre d'équipage d'un des appareils est grièvement blessé, mais un Skua est touché par le tir d'un Breguet 521 Bizerte.

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6 décembre 1942 : Le porte-avions américain Belleau Wood est lancé. Il deviendra plus tard le porte-avions français Bois Belleau. 
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31 mars 1943 : Mise en service du porte-avions américain Belleau Wood. Il deviendra plus tard le porte-avions français Bois Belleau.
22 mai 1943 : Lancement du porte-avions américain Langley. Il deviendra plus tard le porte-avions français La Fayette.
30 septembre 1943 : Lancement du porte-avions anglais HMS Colossus, futur porte-avions français Arromanches. 
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6 janvier 1944 : Début des travaux sur le Béarn qui doit être transformé en transporteur d'aviation.
1944-1945 : L’Aéronautique navale se reconstruit avec l’aide américaine et britannique. La France reçoit le porte-avions d'escorte Bitter rebaptisé Dixmude, 15 hydravions Catalina qui renforcent les 12 déjà livrés aux forces navales françaises libres et 36 bombardiers SBD Dauntless. Les pilotes français sont formés aux Etats-Unis. 
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3 octobre 1945 : Prise de commandement du CF Jacques Septans, premier commandant de la BAN Lann-Bihoué. 
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