AVION TRIRÉACTEUR DE SURVEILLANCE MARITIME

HISTORIQUE

Genèse du programme

Après avoir construit le Falcon 20, Dassault-Aviation complète sa gamme avec un petit jet, le Falcon 10 puis au milieu des années 70, l'entreprise décide de mettre au point un triréacteur désigné Falcon 50. Le nouvel avion devait satisfaire les futurs acheteurs grâce à une augmentation de son rayon d'action (6.300 km) et qui voulaient traverser l'Atlantique du Nord ou les États-Unis non-stop et en complète sécurité. Ce fut le début en 1973, du concept Falcon 50. Il prit l'air pour la première fois avec des moteurs Garrett TFE 731-3, le 7 novembre 1976, piloté par Hervé Leprince et Gérard Joyeuse à Bordeaux-Merignac. L'avion a une nouvelle aile supercritique avec grand allongement. Plus de 250 clients opèrent sur Falcon 50 dans le monde, parmi eux des forces militaires comme les forces aériennes sud-africaine, espagnole, yougoslave, Italienne, marocaine, jordanienne, béninoise et française pour transporter des VIP. L'équipage est composé de deux pilotes et neuf passagers.

 

En service dans l'Aéronautique navale chez les "Xénons" de la flottille 24.F (depuis 1999)

Concept
Pour certaines missions, comme les déploiements isolés Outre-mer (Dakar, Antilles-Guyane, Océan Indien et Pacifique) pour des opérations de surveillance des espaces aéro-maritimes ou de service public, le système d'arme des Atlantique est trop élaboré. Falcon 50 d'occasion en cours de modification en Falcon 50M chez Dassault-Aviation à Bordeaux-Mérignac. (©Dassault-Aviation)Sa sophistication et l'équipe technique nécessaire à sa mise en oeuvre amènent à un coût d'utilisation inadéquat. Dans un contexte économique déjà difficile, la Marine a donc logiquement exprimé un besoin pour un avion "de complément" et "relativement peu coûteux en personnel et en entretien" pour participer à la surveillance et au contrôle des Zones Économiques Exclusives des DOM-TOM et des espaces aéro-maritimes les bordant ainsi qu'à la surveillance des ZEE des pays auxquels la France est liée par des accords internationaux.
Falcon 50 Marine en test vibration à l'usine de Bordeaux-Mérignac en septembre 1998. (©Dassault-Aviation) L'avion doit, par conséquent, être adapté aux déploiements outre-mer sur des sites le plus souvent isolés, avec des principes de mise en oeuvre et de maintenance souples et peu contraignants. Ses spécifications techniques doivent, par ailleurs, répondre au mieux aux exigences requises pour les tâches de surveillance et de secours maritimes, à savoir de bonnes capacités de détection et d'identification, de jour comme de nuit, sans pour autant rechercher la complexité d'un avion de patrouille maritime. Tout d'abord intéressée en septembre 1992, par deux à quatre Gardian, la Marine demande, courant 1993, une étude comparative de budget et de performances entre le Falcon 200, le Falcon 900 et le Falcon 20-5. Une évaluation du Falcon 50 en mission simulée de surveillance maritime est ensuite sollicitée en janvier 1994. L'appareil est alors en concurrence avec le Cessna 406, le Hawker 125-800, le Dornier 228, le King 350 et l'Embraer 120. Il sort vainqueur de la confrontation. Après une période de définition et de négociation, le programme d'avions de surveillance maritime est notifié le 12 novembre 1996. Le retrait du service de l'Atlantic (Atl1), effectif depuis le mois de septembre 1996, est venu conforter ce besoin.

Livraison et mise en service des quatre appareils
La Marine Française acquiert quatre avions d'occasion de type Falcon 50. Ils sont modifiés et modernisés dans l'usine Dassault de Mérignac. Le premier appareil, le n° 36, a effectué son premier vol le 26 novembre 1998. Après une période d'essais et de qualification d'une durée de 6 mois, le premier avion sera livré à l'Aéronautique navale à l'été 1999. Il était initialement prévu de regrouper les Falcon 200 Gardian et les Falcon 50 Marine au sein d'une même unité (la 25.F) qui aurait été basée à Lann-Bihoué et avec des déploiements Outre-mer. Finalement, l'État-major a décidé de réactiver la flottille 25.F le 1er septembre 2000 pour les Gardian et la 24.F pour les Falcon 50 Marine le 10 mars 2000. Aux côtés de quatre EMB-121AN Xingu, les Falcon 50 Marine effectuent les missions suivantes depuis la BAN Lann-Bihoué :
-SAR (Search And Rescue).
-Lutte contre le narcotrafic.
-Surveillance de l'immigration.
-Surveillance des activités maritimes.
-Surveillance des approches maritimes (surveillance des rails de navigation à proximité du territoire, maîtrise de la situation navale dans notre zone d'intérêt économique, protection de la faune et de la flore marine par la recherche des différents types de pollution).
-Surveillance/ sécurisation du pas de tir Ariane en Guyane.
Le quatrième et dernier appareil est délivré en 2002.

Une flotte très sollicitée
Le 4 janvier 2002, le Com Brest ordonne le décollage du Falcon 50 Rescue Xénon Charlie pour la recherche du patron pêcheur du fileyeur Enez Couz. Outre le Falcon 50 Marine, deux vedettes SNSM et l'hélicoptère de la protection civile Dragon 56 patrouillent entre Quiberon et Groix. Après quatre heures de mission, les conditions météorologiques imposent de cesser les recherches aériennes.
Premier vol du Falcon 50 Marine le 26 novembre 1998. (©Dassault Aviation) Samedi, l'alerte est déclenchée par le Cross Corsen pour l'hélitreuillage d'un marin malade à bord du bâtiment de pêche espagnol Viriato. Le Falcon 50 Marine Rescue Xénon Charlie assure le positionnement du bateau et le guidage d'un Super-Frelon de la 32.F de Lanvéoc-Poulmic. Le marin malade a été transféré à l'hôpital de Brest. Dimanche soir, le Falcon 50 Marine décolle pour localiser le Diredig. Après trois heures de patrouille de nuit au nord de l'archipel des Glénans, la mission de Rescue Xénon Charlie est suspendue. Le Falcon 50 Marine a été relevé à l'aube par un avion des douanes. Le 20 mars 2002, lors d'un vol d'entraînement à l'interception, l'un des deux Mirage 2000 stationnés à Lann-Bihoué dans le cadre de la patrouille opérationnelle a été confronté à un grave problème d'instruments. Les très mauvaises conditions météorologiques qui régnaient ce matin-là (vent 80 km/h, nuages très bas) plaçaient le pilote dans une situation difficile. Un Falcon 50 M de la 24.F piloté par les LV Dedebant et Salette se trouvait alors en vol au large de Doelan travaillant en coopération avec la SNSM. Il a immédiatement rejoint le Mirage en vol. Après communication entre les pilotes, un guidage du Mirage à travers les nuages en descente a été décidé. Ce guidage sur l'axe d'approche aux instruments de Lann-Bihoué s'est bien passé et a permis au pilote du Mirage 2000 de se poser sur la base alors que les conditions météorologiques se dégradaient encore. Le 22 avril 2002, prés de l'île de Ré, un voilier est signalé échoué avec 9 personnes à son bord dont 4 enfants. Le Dauphin de service public de La Rochelle est dépêché rapidement sur place. En 45 minutes, les enfants puis les parents sont évacués sur l'île de Ré. Puis, dans un souci de sécurité, le plongeur du bord met le navire au mouillage. En début de soirée le 23 avril, un marin du chalutier espagnol Nuevo Marie Reyes est signalé blessé par un hameçon planté dans l'œil. L'intervention à grande distance, plus de 130 nautiques, nécessite l'envoi du Falcon 50 M de la 24.F qui guidera le Super-Frelon de la 32.F. La parfaite coordination des deux aéronefs permet le treuillage et l'évacuation rapide du blessé vers l'hôpital de Brest. Dans la nuit du 21 au 22 octobre 2002, le vraquier panaméen Giorgio S, en route vers Rotterdam à environ 230 km de la pointe de Penmarc'h, a lancé un appel de détresse signalant une importante voie d'eau en salle des machines et demandant l'évacuation de son équipage. Immédiatement, le préfet maritime de l'Atlantique dépêchait d'importants moyens pour évaluer la situation et organiser le sauvetage des marins en détresse. Confirmée par une première reconnaissance menée sur zone par un avion Falcon 50 de patrouille maritime, la situation périlleuse du navire nécessitait l'évacuation de son équipage menée par l'hélicoptère Lynx de la frégate Primauguet pour six premiers marins puis par l'un des deux Super-Frelon en alerte à Lanvéoc-Poulmic pour les douze derniers membres d'équipage. Surveillé par le remorqueur Ailette qui avait rejoint la zone pour tenter de le prendre en remorque, le Giorgio S a coulé dans la nuit de mardi à mercredi, à 200 km environ de Belle-Île par des fonds de 3 à 4.000 mètres.
Les conditions météorologiques au large de la Galice ont empêché le 26 novembre 2002 le survol de la zone du naufrage du Prestige et interrompu les travaux des navires antipollution retenus à quai jusqu'à la première fenêtre météo favorable annoncée pour vendredi. L'avion Cessna Polmar 2 des Douanes françaises a déjà effectué 16 vols à la pointe nord de la Galice. Un second avion des Douanes, Polmar 1, a aussi rejoint l'Espagne et a déjà contribué à guider les travaux de récupération d'hydrocarbures menés par le navire néerlandais Rijn Delta. Un Falcon 50 de la Marine nationale basé à Lann-Bihoué effectue également des vols réguliers d'observation. Outre le Rijn Delta, de nouveaux navires spécialisés ont rejoint le dispositif dont l'Ailette constituait l'avant-garde, le remorqueur français Alcyon, le navire récupérateur hollandais Arca et le bâtiment belge Union Beaver.
Par ailleurs, le 27 novembre 2002, le patrouilleur Sterne est arrivé à La Corogne pour embarquer des bouées d'observation des courants et dérives fournies par le Shom. Il a ensuite rejoint le sud-ouest du golfe de Gascogne pour participer à la surveillance et à l'étude de la pollution constatée.
Falcon 50 Marine de la flottille 24.F. (©Marine Nationale) Les moyens militaires français ont été de nouveau sollicités, le 16 février 2003, dans le cadre de la lutte contre les activités de pêche illicite dans la ZEE française au large des côtes guyanaises. À 6h30, le Falcon 50 identifie deux groupes de pêcheurs, parmi lesquels un contrevenant coréen, le Nam Jin 5 pêchant dans la ZEE française. À 7h18, comme le bâtiment de répond pas aux interrogations de l'aéronef, une demande d'intervention est formulée auprès des autorités locales. Deux minutes plus tard, le préfet donne son accord pour les tirs de semonce. Le droit de poursuite est autorisé à l'intérieur des eaux surinamaises en vertu de la convention de Montego Bay. Le Nam Jin ignorant les tirs de semonce, à 7h42, le préfet autorise les tirs d'arrêt mais le bâtiment n'obtempère toujours pas. La Gracieuse est alors autorisée à conduire une action de vive force. Le bateau de pêche s'immobilise enfin à l'approche de l'embarcation rapide des commandos, à 8 nq à l'intérieur de la ZEE surinamaise. La prise de contrôle s'effectue sans difficulté. L'officier en second de La Gracieuse monte à bord du Nam Jin 5 à 8h32 et le déroutement vers Cayenne peut commencer.
Depuis la mi-février 2003, la surveillance au large de Cayenne se fait plus intense, avec le renfort dans la zone Antilles-Guyane de moyens venus de métropole, pour contrôler la légalité des navires en pêche dans ces eaux. Ces opérations de police des pêches visent principalement des crevettiers coréens et des ligneurs vénézuéliens dépourvus de licence de pêche. Face à ces contrevenants récalcitrants, les autorités gouvernementales (préfet, secrétaire général de la Mer, Premier ministre) sont amenées à prendre les décisions les plus énergiques : tirs de semonce, tirs d'arrêt, tirs au but et actions de vive force en mer par les commandos.
Le 16 février, une opération de cet ordre permettait de dérouter vers Cayenne l'un des dix navires coréens surpris en action de pêche illégale en ZEE française.
Le 5 mars, deux nouveaux crevettiers coréens contrevenants étaient repérés par le Falcon 50 M et rejoints par le patrouilleur La Capricieuse. Un PV d'infraction était établi. Les opérations se poursuivent quotidiennement avec la participation du Falcon 50 M, des commandos, des deux patrouilleurs P400 stationnaires en Guyane, soutenus ponctuellement par l'hélicoptère Fennec de l'armée de l'Air et la vedette Y755 de la Gendarmerie maritime. Des moyens très importants ont été mis en œuvre pour sauver deux plaisanciers britanniques en difficulté à 300 km environ de la pointe de Penmarc'h. En panne de carburant et incapables de manœuvrer à la voile, les passagers du Your Prestige ont déclenché leur balise de détresse le 13 mars 2003 en début d'après-midi. Le Crossa Etel a immédiatement dérouté un Atlantique vers la zone d'évolution du voilier puis demandé au cargo irlandais Arklow Rider de le prendre en remorque. Malheureusement, quatre heures plus tard, la remorque cédait et le voilier se retrouvait à la dérive avec ses deux passagers. Le Crossa Etel, en liaison avec la préfecture maritime de l'Atlantique déclenchait alors une opération de récupération mettant en œuvre un Falcon 50 et un Super-Frelon à bord duquel les deux naufragés étaient treuillés vers minuit, puis évacués vers Lanvéoc-Poulmic.
La base de Lann-Bihoué est une base opérationnelle de la Marine et doit, à ce titre, pouvoir maintenir une plateforme aéronautique disponible 24 heures sur 24 pour respecter les délais liés aux alertes à assurer :
-Alerte 1 (SAR, SECMAR) : alerte à 1 heure de décollage de jour, assurée par un Falcon 50 Marine ou éventuellement par un Atlantique ;
-Alerte 2 : remplacement de la 1ère alerte par un Atlantique ou un Falcon 50 Marine.
Le 15 février 2011, le lanceur lourd européen Ariane-5 décolle de la base spatiale de Kourou en Guyane française. Il s'agit de la première mission de l'année 2011 et du 200eme vol depuis sa création. Il met en orbite le véhicule de transfert automatique (ATV) "Johannes Kepler", destiné au ravitaillement de la station spatiale internationale (ISS). À cette occasion, et comme à chaque lancement, un dispositif de sécurité du site est mis en place par les forces armées en Guyane (FAG) pour assurer le bon déroulement du lancement, auquel s’associe la Marine nationale. Pendant l'opération, la Marine nationale est responsable de la sécurité des approches maritimes du centre spatial guyanais (CSG). La mission «Polfus » est lancée avec le déploiement d’un avion Falcon 50 de la flottille 24.F, du patrouilleur La Gracieuse et de la vedette côtière de surveillance maritime (VCSM) Organabo de la Gendarmerie maritime. Ils effectuent dès la veille du tir, des missions de surveillance des approches maritimes et de survol du site de lancement, un périmètre placé sous haute protection. Le but est de s’assurer qu’aucun bateau ne circulera dans la zone le jour du lancement, en raison des risques liés aux retombées des propulseurs du lanceur. La protection des approches maritimes du centre spatial guyanais mobilisent ainsi à chaque lancement les moyens de la Marine nationale.

Un Falcon 50 Marine dans les recherches de l'A330 perdu d'Air France (AF 447)
Le vol 447 Air France du 30 mai 2009 était le vol régulier entre l'aéroport international Antônio Carlos Jobim de Rio de Janeiro et l'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle de Paris dont l'appareil s'est abîmé dans l'Atlantique le 1er juin 2009. Falcon 50 Marine de la flottille 24.F à Natal pour participer aux recherches des débris de l'A330 d'Air France aux côtés des avions de la Force Aérienne Brésilienne (ici un C-295). (©Marine Nationale)Le vol était assuré par un Airbus A330-200, immatriculé F-GZCP et mis en service le 25 février 2005. Il transportait 228 personnes dont 12 membres d’équipage. Le 1er juin, un dispositif militaire français est mis en place dans l’océan Atlantique pour retrouver les victimes et les débris de l’appareil A330 du vol AF 447. Un avion de patrouille maritime Atlantique des Forces françaises du Cap Vert (FFCV), prépositionnées au Sénégal, est engagé. Un avion de surveillance maritime Falcon 50 et un second Atlantique sont mis en place dans la nuit du 1er au 2 juin. Le 2 juin, les 2 avions Atlantique et le Falcon 50 se relaient sur la zone de recherche située à environ 1.000 km des côtes brésiliennes et 1.900 km des côtes sénégalaises, pour localiser l’appareil. Ils coordonnent leurs efforts avec les armées brésilienne et espagnole également engagées dans les recherches. Le 4 juin, les recherches aériennes se poursuivent toute la journée avec 2 vols de Falcon 50 et 1 vol de l’AWACS pour localiser des traces de l’A330. Le 5 juin, un Atlantique réalise une mission dans la matinée à l’issue de laquelle il se met en place à Natal au Brésil pour ses missions ultérieures. Un second équipage et des techniciens sont déployés à Natal pour soutenir la mise en œuvre du Falcon 50. Le 8 juin, les opérations de recherche et de récupération des victimes d’une part et des débris de l’Atlantique A330 d’autre part se poursuivent. Le Ventôse et les aéronefs français Atlantique et Falcon 50 restent mobilisés. Le lendemain, les Atlantique et Falcon 50 effectuent des patrouilles qui permettent de localiser les corps des victimes et les débris de l’appareil. Le Ventôse assure leur récupération et le transfert des dépouilles à bord d’un bâtiment brésilien qui les ramène à Fernando do Noronha.

Des appareils supplémentaires, les Falcon de la République
Suite au retrait des derniers Nord 262E en 2009, à celui prochain des Falcon 200 Gardian en 2015 et au report du programme AVISMAR (AVion de Surveillance et d'Intervention MARitime), la Marine avait envisagé, comme pour ses quatre premiers Falcon 50, d'acquérir d'occasion d'autres avions de ce type. Seul problème : Il n'y en a plus sur le marché. Une solution intermédiaire consiste à verser à la Marine les 4 Falcon 50 de la République (numéros constructeur 5, 27, 34 et 78), appareils de transport des personnages officiels en cours de remplacement par des Falcon 7X. Quelques modifications seront nécessaires, comme par exemple la mise en place d'un système de déploiement de chaînes SAR pour le sauvetage en mer, un radar, une boule FLIR et une capacité de transmission d'images par le réseau satellitaire Inmarsat. 49 millions d’euros sur la période 2009-2015 (dont 14,8 millions d’euros dans le PLF 2010) sont prévus pour la conversion des 4 Falcon 50 à usage gouvernemental en avions de surveillance maritime (les deux premières transformation étant réalisées au titre du plan de relance).
Le premier des quatre Falcon 50 à usage gouvernemental devant être versés à la Marine dans le cadre du renforcement de ses moyens de surveillance maritime est en cours de transformation. L'appareil, remplacé au sein de l'Escadron de Transport, d'Entraînement et de Calibration (ETEC) par un Falcon 7X, a rejoint l'usine Dassault Aviation de Mérignac afin d'être adapté à sa nouvelle mission. Il recevra, notamment, des moyens de détection, de transmission de données et de mise en oeuvre de chaînes SAR (Search and Rescue). Les travaux doivent s'achever fin 2011 sur ce Falcon 50, qui doit être mis à la disposition de l'Aéronautique navale début 2012. L'arrivée d'un second Falcon 7X à l'ETEC, en avril 2010, permet également de lancer la transformation d'un deuxième Falcon 50. Celui-ci doit rejoindre la marine au second semestre 2012. Enfin, deux autres Falcon 50 de l'ETEC doivent suivre le même processus à l'issue d'un remplacement par des Falcon 2000. Leur livraison à l'Aéronautique navale est prévue en 2013 et 2014.
En 2010, la flottille 24.F a sauvé 125 personnes.


sources - remerciements :
"Avions Marins" Luc Berger - Dassault Aviation - 1998.
"Les commandements de l'Aéronautique Navale (1912-2000)" ; Major Norbert Desgouttes ; ARDHAN - 2001

 

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